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Régis Ducon Lajoie la Marée Monte
20 janvier 2019

Sa fiscalité tua l'Empire Romain

Avant de commencer, je vous informe que c'est à la demande générale de deux de mes fans que je remets en première page, juste à côté de celui-ici, le texte sur la réforme constitutionnelle et celui sur la réforme fiscale que je propose. Ces personnes trouvent que ces textes sont importants, et ce n'est pas moi qui vais les contredire.

Vous êtes au courant? On nous vante toujours la puissance que les légions romaines procuraient à l'Empire Romain. On nous vante la merveilleuse organisation de ses légions, leur discipline et, en se basant beaucoup sur ce qu'a écrit César qui n'avait peut-être pas peur de vanter ses propres mérites, comment cette puissance militaire permit à Rome d'établir et de maintenir son hégémonie sur de nombreux peuples. Et, en plus du génie militaire romain, on nous vante son génie civil, grâce auquel les Romains furent des bâtisseurs capables d'édifier des oeuvres gigantesques. Oui, mais dans tout ça, on oublie le nerf de la guerre, c'est à dire le pognon. Car les constructions colossales qu'ils furent capables de construire coûtèrent colossalement cher, et sans les fortunes colossales nécessaires pour construire ces constructions colossales, le génie civil des Romains, pour génial qu'il fût, ne leur aurait jamais permis de les construire. Quant aux entreprises militaires menées à bien, le coût ne fut pas des moindre. Tant et si bien que sans le pognon que sa fiscalité procurait à l'Etat romain, les Romains ne se seraient pas approprié de si vastes territoires, pas même grâce au travail bien fait des fourrageurs qui ravageaient les régions envahies par les légions. Donc, comme l'expliquent les historiens, c'est bien grâce à son système fiscal que Rome à pu construire son immense empire. 

Oui, mais avec le temps, petit à petit, les maîtres de Rome créèrent toutes sortes de dépenses nouvelles. IIs s'entourèrent d'un plus grand nombre de serviteurs au service de l'Etat. Au service de l'Etat mais sans doute aussi un peu au service de la grandeur de leur propre personne. Pas vrai? Et toutes ces nouvelles dépenses coûtaient évidemment toujours plus, si bien que leur merveilleux système fiscal devint de plus en plus merveilleux, au fur et à mesure que les maîtres de Rome créèrent toujours plus de taxes afin de financer des dépenses toujours plus importantes. Jusqu'au moment où les citoyens écrasés par l'impôt veillèrent à gagner le moins d'argent possible, de manière à éviter d'être écrasés par l'impôt. A tel point que le nombre de terres en friches augmentait de plus en plus, car leurs propriétaires craignaient de gagner plus qu'il leur en fallait pour vivre. Ce dont les maîtres de Rome se lamentaient, car cela les privait des recettes que la culture de ces terres aurait rapportées. Les choses allèrent si loin que non seulement les Romains s'appliquèrent à gagner le moins possible pour échapper à l'impôts, mais ils ne luttèrent que très mollement contre les Germains qui les envahissaient, quand ils n'allaient pas carrément jusqu'à pactiser avec eux. Tout cela, vous l'aurez compris, de manière à échapper à l'impôt que leur imposait Rome et que ne leur imposait pas l'envahisseur.

Et bien, mes bien chers frères, mes bien chères soeurs, et les autres, n'en sommes-nous pas un peu au même point? En effet, pourquoi des chômeurs et d'autres n'essayent-tils pas de créer une entreprise et, pour ce faire, n'entrent-ils pas dans les locaux d'un organisme financier, par exemple une banque, pour présenter leur projet afin d'obtenir le crédit dont ils ont besoin, en démontrant qu'avec ce que va rapporter l'entreprise qu'ils veulent monter, ils pourront rembourser dans des délais raisonnables, en payant des intérêts suffisants pour compenser l'inflation et pour financer le travail fourni par l'organisme financier dont ils sollicitent les services, tout cela avec un bénéfice honnête pour l'organisme financier et pour eux-mêmes? Pourquoi? Parce que, vous le savez bien, ces citoyens commencent tout de suite à calculer ce qu'ils vont devoir payer comme taxes et autres charges, et ils voient bien qu'avec tout ce qu'ils vont devoir payer, ce n'est même pas la peine d'essayer. Est-ce que ça ne rejoint pas ce que faisaient les Romains qui évitaient de gagner de l'argent de peur d'être trop lourdement imposés? Et, de nos jours comme à l'époque des Romains, est-ce que ce refus de gagner plus, pour les uns, tandis que les autres investissent et produisent à l'étranger, de peur d'avoir à payer trop de taxes et de charges chez nous, ne fait pas diminuer les recettes de l'Etat et des caisses de couverture sociale, recettes qu'on prétend faire augmenter en multipliant les prélèvements? 

Si vous voulez me faire plaisir, cherchez le texte que je vous présente sur ce blog et qui s'intitule "Ma réforme fiscale et Hamon". Pour me faire encore plus plaisir, lisez-le et essayez de comprendre les avantages que procurerait le système que je présente, à la place de celui que nous avons et de toutes les bidouilles que nous proposent les honorables membres de notre classe politique.

Je me demande si, par hasard, Coluche n'avait pas raison quand il disait: "Il paraît qu'on est cernés par les cons. C'est vrai, mais on se rend pas compte à quel point."

Régis Ducon Lajoie La Marée Monte 

N'oubliez pas de venir chaque semaine sur ce blog afin de découvrir ce que ce bon Régis a concocté pour vous amuser, ou pour vous faire grincer des dents. Et faites lui beaucoup de PUB si vous aimez, ou dénoncez-le le plus possible si vous n'aimez pas.

Bise           

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