Nous avons un nouveau président

Vous êtes au courant? Sarko n'est plus là. Ca me fait tout drôle. Sur le dos de qui allons-nous taper, maintenant que notre tête de turc habituelle est partie? A moins de s'en prendre à son successeur, je ne vois pas comment nous allons jouer. Le problème, c'est que si on touche à François, qui est de gauche, on va nous traiter de facho de droite. Tant pis! 

Vous êtes au courant? Nous avons un nouveau président. Je ne m'en étais même pas rendu compte. Pourtant, ils en ont beaucoup parlé. Mais comme j'avais entendu des gens qui, jusque-là, s'étaient toujours montrés très bien disposés à l'égard du PS, se déclarer tout à coup agacés par l'arrogance et le mépris des grands de ce parti lorsqu'ils parlent de leurs adversaires politiques, que j'avais bêtement cru que le père François allait se faire éliminer.

Et bien si c'est vrai qu'il se montre arrogant et méprisant, il a raison, puisque ça lui profite. Maintenant, que va-t-il faire pour la France? Il y a de quoi se le demander, car le ton, l'attitude et le contenu des propos rappellent beaucoup un certain Zapatero, ancien président du gouvernement espagnol, dont la politique n'a pas porté bonheur à l'Espagne.

Le père François, lui aussi, parle de faire plier la chancelière allemande. C'est bien, mais comment? Car, la faire plier, c'est faire payer nos dettes et nos inconséquences par l'Allemagne, ce que les Allemands ne sont peut-être pas disposés à accepter. Nous pouvons toujours demander aux dirigeants espagnols, italiens et autres gouvernements de pays en faillite de nous aider à mettre l'Allemagne au pas, mais les Germains risquent de comprendre que ça va leur coûter encore plus cher et, pas si bêtes, ils pourraient accepter en trouvant le moyen de nous le faire payer d'une manière ou d'une autre. 

Je me demande vraiment si les Nuls avaient raison d'expliquer que Régis est un con, ou si ce n'est pas Coluche qui avait raison quand il affirmait: "il parait qu'on est cernés par les cons, c'est vrai, mais on ne se rend pas compte à quel point."

Régis Ducon Lajoie la Marée Monte