Pauvre petit

          Vous êtes au courant?Les organismes de sondage prétendent que ,les français contents que François II de Hollande soit leur Président bien aimé,sont de plus en plus rares. "Si ce pauvre petit " continue à descendre dans les sondages,il va finir par trouver du pétrole.Hélas,cette perle n'est pas de moi,et je ne peux même pas vous citer celui qui nous l'a servie,ni qui était visé,parce que je l'ai complètement oublié. Cela ne change d'ailleurs rien au peu d'amour que nos concitoyens vouent à François. C'est pourtant un grand chef de guerre qui a envoyé nos troupes triompher au Mali. Non? Quoique gouailleurs comme je vous connais, vous êtes bien capables de me dire que la guerre,heureusement que ce n'est pas lui qui l'a faite, parce-que quand on fait le bilan de ce qu'il a réussi à rater,il y a lieu de penser que nous serions vaincus et occupés par les gens que nos valeureux soldats sont allé combattre. Pardonnez mes sarcasmes,car je ne fais ici qu'essayer de traduire l'opinion de la majorité des français et d'un nombre important d'étrangers, qui prennent le grand François II de Hollande pour une nullité absolue,et ont l'outrecuidance de le clamer haut et fort. Voilà qui est inquiètant, car si ces gens ont raison,comment se fait-il qu' Hollande ait été élu pour nous présider? Je n'oserai pas affirmer ni même suggérer, que les français sont tellement bêtes qu'ils ont choisi un bon à rien au lieu de lui préfèrer quelqu'un de compétant. Il n'était cependant pas difficile de savoir et de comprendre qu'inverser la courbe du chômage  en un an comme il le prétendait, de mettre fin aux déficits et de remèdier à l'endettement qui,selon sa propre expression menace l'indépendance de notre beau pays,...était impossible.Surtout en pratiquant la politique qu'il promettait d'appliquer.Par conséquant notre bon peuple,aurait-il dû ,OUI ou NON,considérer que François n'était qu'un bon à rien qui ne savait pas de quoi il parlait ou un "pourri" qui racontait  n'importe quoi pour se faire élire, ou les deux à la fois? Je vous laisse l'entière responsabilité de la réponse que vous ferez à cette question, et je vous en pose une autre; pour qui d'autre les français aurait-ils pû voter? Pour Nicolas ?

          La presse en avait tellement dit de mal, qu'il y a de quoi être surpris que sa défaite n'ait pas  été plus cuisante. Ensuite, que restait -il de vraiment significatif sans tomber dans les extrèmes? Pas grand chose,vous en conviendrez.Et puis, l'opinion publique, donc le résultat des élections, ne se forge-t-il pas à travers ce que nous expliquent les médias?Et les médias, dont la raison d'être est précisément de s'informer correctement afin d'être capables de nous informer correctement. Nous ont-ils informés correctement ?avec l'insistance nécessaire! que les prétentions et promesses de François ne pouvaient tenir que du délire ou de l'escroquerie? Non, et cela au nom de l'impartialité, ce qui par manque de discernement ou d'intègrité,a forcément pesé sur les résultats des élections.

           Alors si nous voulons que notre démocratie fonctionne un peu mieux, il faudra un jour que les journalistes s'appliquent un peu plus à nous informer de ce qu'est la réalité, et beaucoup moins de leurs opinions et de celles des autres. nous comprenons très bien que les journalistes, comme l'expriment si bien certains membres de cette honorable corporation,préfèrent s'octroyer le droit à l'erreur et celui de ne pas être objectifs, sous le prétexte que l'objectivité n'existe pas en journalisme! plutôt que de  s'imposer le devoir de la rigueur qu'on exige du mécanicien et autres professionnels,dont on ne tolère pas le moindre écart. Evidement, cette rigueur imposée par un organisme de contrôle ne leur permettrait pas d'écrire ce qu'ils veulent, quand et comme ils le veulent , cela ne les amuserait pas du tout.

            Toutefois ils pourraient penser à créer une entité semblable à l'ordre des médecins, avec un code de déontologie accompgné de règles bien définies et , naturellement, de sanctions adaptées pour châtier les maladroits et les malhonêtes. Il vaudrait mieux que les membres de cette corporation instaurent cela eux-mêmes, au lieu d'attendre que le peuple finisse par voter pour les politicards qui s'en occuperaient d'une manière qui leur plairait beaucoup moins!!!

           En attendant, je me demande si,par hasard, Coluche n'avait pas raison, quand il disait: "Il paraît qu'on est cerné par les cons. C'est vrai,mais on  ne se rend pas compte à quel point! "

   Régis Ducon Lajoie la Marée Monte