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Régis Ducon Lajoie la Marée Monte
14 août 2016

Réforme d l'orthographe

Vous êtes au courant? Il y a des gens qui essayent d'être encore plus bêtes que moi. Et ils font tant d'efforts pour y arriver que, même quand ils sont moins doués, j'ai l'impression qu'il vont y arriver. Déjà qu'il faut être con pour être con, faire autant d'effort qu'eux pour être cons, reconnaissez-le, c'est vraiment le comble de la connerie! Et en plus, malgré tous leurs efforts, ils n'arrivent même pas à être plus con que moi, qui ne fait aucun effort. Evidemment, ce que je viens d'affirmer ne concerne absolument pas madame Vallau-Belkacem qui est tellement belle, que je me meurs d'amour pour elle. Et, ne l'oublions pas, cette belle madame étant notre ministre de cette merveilleuse machine à fabriquer des génies qu'est l'éducation nationale, mérite tout le respect qu'on doit à une si haute personnalité.

De toute évidence, il est plus intelligent de simplifier les choses, que de les compliquer. Oui, mais il faudrait éviter de confondre simplification et appauvrissement, détérioration, voir même destruction par sapement. Moi qui suis tellement con, je peux bien me permettre, juste pour rire, de dire que réformer la langue en remplaçant le "m" de ministre par un "s" serait une excellente simplification, puisque ça nous ferait moins de mots à retenir, avec deux homonymes et deux synonymes en un seul. Ne serait-ce pas rigolo d'écrire que la Belle-cacem est le sinistre de l'éducation nationale? Et pourquoi n'irait-on pas jusqu'à écrire tout simplement en phonétique? Le grand Mistral l'a fait avec l'occitan, mais en passant du système graphique occitan, au système graphique français. Et on se rend vite compte qu'un texte qui contient un grand nombre d'éléments, dans bien des cas, n'est pleinement compréhensible que par celui qui l'a écrit. Et encore faut-il qu'il n'ait pas dormi un trop grand nombre de nuits entre le moment ou il le rédige et celui où il le lit. Mais, me direz-vous, avec l'occitan, ce n'est pas grave, puisque c'est devenu une langue morte. 

Et bien, si nous continuons, il se pourrait que le français aussi, devienne une langue morte. Croyez en un vieux monsieur qui a connu une époque où les langues régionales de notre pays étaient bien vivantes, et les a vu mourir d'un seul coup. En effet, ces langues se parlèrent au quotidien dans nos campagnes jusqu'à la fin des années soixante, et elles étaient complètement mortes à la fin des années soixante-dix. Après les avoir dénigrées tant et plus, on les a "enrichies" de plus en plus de mots empruntés au français et à d'autres langues, alors qu'elles n'en avaient pas besoin, et on les a "simplifiées". Et ces langues, une fois mortes, restent mortes, même si on les enseigne aujourd'hui à l'école, comme le latin restait une langue morte à l'époque de ma jeunesse, bien qu'on l'étudiât sérieusement dans toutes les grandes écoles européennes. Et on se rend compte, en revenant à leur système graphique, avec leurs règles ortographiques, des trésors inestimables qu'on a saccagés, qu'on a perdu à tout jamais. Du coup, je suis d'accord pour qu'on simplifie le français, mais...... 

A propos, tant que j'y pense, pourquoi ne comprend-on plus très bien les textes écrits en occitan, à partir des réformes apportées par Mistral? Pour les mêmes raisons que si nous passons à l'écriture phonétique, nous ne comprendrons plus grand chose de ce que nous lirons. Pourquoi? Parce que le sens des mots vient de leur étymologie, et leur étymologie est indiquée par leur ortographe. Comme de gros mal-polis l'expliquent très bien sur internet, le mot "analphabète" est issue des deux première lettres de l'aphabet Grec, "alpha" et "beta", précédées du préfixe privaitf "an", qui lui donne son sens originel, à savoir:"qui ne connaît pas les lettres, donc qui ne peut ni lire, ni écrire". Avec la réforme de la belcacem, ce mot s'écrira "analfabète". Ce n'est pas grave mais, dans ce cas, étymologiquement, comme l'expliquent les gros malepoli oquèle j'ai déjà fait allusion, le sens change complètement avec

"anal": qui a un rapport à l'anus

"fa":   la quatrième note de la gamme

bète:  personne un peu sotte

Cela donne: "analfabète" = idiot qui fait des notes, donc de la musique, avec son trou du cul. 

Fin de citation. (Si ces grossiers avaient expliqué : "qui fait de la musique avec son anus", ce serait plus juste et moins grossier)

Je ne sais pas quel est le niveau d'étude de cette belle madame ministre de l'éducation nationale, mais si cette réforme, comme elle le prétend, a pour but d'anlevé tou complequse aux cancres qui, comme moa, sont mauvais en ortographe, èle constatera que les cancres resteront tout aussi cancres, ou le deviendron tancorplus, et écriront soit "annalefabéte", ou "anna le fa bète", ou "ane lefa" b te". Car les cancres resteront des cancres, surtout si on les décomplexe. Cette belle madame a certainement remarqué que quand certin disent "j'ouvre la fenêtre", d'autre d'ise "j'ouv'la f'nèt'" ou" j'ouf'lafnèt'. Et, forcément, une foa décomplexés, ien na quécriron sans aucun complècs: "jouflafnèt", ou la bouchri, au lieu de la boucherie, la charcutri ou la chacutri, la lavri, etc, etc, etc. Et vous voyez certènment déjà csa dviendra dpuzen pu difissil à conprand'. Non? Imaginez donc toutl'oeuv de Victor Hogot écritcomsa. 

C'est à dire, belle madame, et vous tous qui fète parti du gouvernment com premié, ou dernier sinistre, que certains prononcent et écriront "sinist", au lieu de vouloir ramener les meilleurs au niveau des plus mauvais, essayer d'amener les cancres à un niveau acceptable ou, encore mieux, au niveau des meilleurs, serait sûrement préférable.   

Je ne sais pas combien nous coûtent nos académiciens, mais ils nous coûtent certainement assez cher pour qu'ils s'occupent de ces questions sans que des ministres qui coûten encore pllus cher s'emmellent. Pa rcontre, les ministres devraient p'tèt réformer cètinstitution, au lieu de vouloir participer au travail de ces vénérables gâteux. Pas vrai? Apré zavoir doné de si belle zexplication, j'insiste sur le fait que je ne suis pas opposé à une simplification de notre langue qui doit évoluer, mais certainement pas pour décomplexer les cancres.                             

 Jmdmand si, par hasard, Coluche n'avait pas raison quand il disait: "I paré con é cerné par lé con. Sé vré, mé zon srend pas conta quel pouin"

Régis Ducon Lajoie la Marée Monte             

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