Je ne sais plus

Vous êtes au courant? Cela se produit tellement souvent depuis si longtemps, que je ne sais plus ce que j'ai déjà expliqué à ce sujet. Et comme, bien que cela se soit déjà produit si souvent, ça recommence et ça continue, de toute façon, quoi que j'ai pu en raconter auparavant, je suis bien obligé de recommencer. Et vous l'aurez compris, du moins je l'espère, que je suis en train de faire allusion à ces écoliers qui vont encore à l'écoles, comme Greta Thunberg, et à ces grands écoliers attardés qui ne vont plus à l'école, mais qui descendent dans la rue comme ces gosses et avec ces gosses, pour réclamer qu'on sauve la planète. 

C'est bien beau de réclamer qu'on sauve la planète, mais au lieu de descendre dans la rue pour réclamer que d'autres le fassent en promulguant des lois qui ne servent à rien si chaque citoyen du monde ne fait pas ce qu'il faut pour cela, ça ne sert à rien que nos maîtres pondent des lois qui nous coûteront cher sans améliorer les choses, aussi longtemps que chaque citoyen du monde ne fera pas, à son niveau, ce qui peut la sauver, la planète. Commençons donc par ne plus utilser les ordinateurs, les téléphones et tout le reste, uniquement quand c'est indispensable. Aïeee! Ces jeunes qui descendent dans la rue pour sauver la terre vont en pleurer. Ils vont nous en faire des caprices. 

En fait, la première chose à faire, c'est de comprendre ce qu'est vraiment le problème. Et pour reprendre une formule que j'utilise souvent, il faut commencer par chercher à qui profite le crime. Ce faisant, nous découvrirons très vite que les mesures généralement préconisées par nos maîtres et maîtres à penser pour sauver la planète, aggravent les choses et profitent avant tout aux gros industriels et aux entreprises multinationales, que les gamins sauveurs de la planète, considèrent comme étant ses pires destructeurs. Bien que, il est vrai, cela profite aussi, dans une certaine mesure, à de petites entreprises et aux petits citoyens qui trouvent un emploi grâce à cela. Du coup, il faut bien le reconnaître, chacun de nous en croque plus ou moins. 

Et puis, tous ces braves gens qui veulent sauver notre planète sont constitués de 60% d'eau, eux aussi . Et ils auront beau renoncer à leurs hamburgers, à leurs pizzas, ils seront quand même composés de 60% d'eau. Ce qui signifie qu'ils auront beau ne plus se laver, celui qui pèsera 70kg contiendra quand même 42 litres d'eau qui ne seront plus dans le sol, ni dans la mer, ni dans l'air, ni dans les plantes, ni dans les bêtes dont nous avons besoin pour assurer la bio-diversité dont nous avons besoin, c'est dire dont la terre à besoin pour ne pas devenir une planète morte. Et nous continuerons tous à être composés d'environ 60% d'eau, même si on supprime les banques, le capitalismes, les multinationales et toutes les entreprises qu'on montre du doigt. Donc, dirons-nous à ces jeunes, pour faire un bon geste vraiment utile, il ne vous reste plus qu'à vous suicider!

Cela compris, tous ces prétendus sauveurs de planète comprendront aussi que, à la place de la mondialisation dont on nous vante tellement les mérites, bien que ses effets nocifs soient  si évidents, il faut lutter avec acharnement pour créer un véritable gouvernement du monde, élu et fonctionnant démocratiquement, avec une police, une justice et une armée mondiale, afin de pouvoir gérer la démographie mondiale, d'une manière adaptée aux possiblités de notre bonne vieille terre, tout en accordant à chacun, homme, bête ou plante, ce dont il a besoin pour s'épanouir.  

Donc, nos enseignants doivent vite se dépêcher d'enseigner à ces gamins qu'ils doivent se démener pour obtenir cela, surtout si tous ces gamins veulent continuer à jouer avec leurs consoles, et à satisfaire tous ces besoins qu'on nous a créé et dont ils n'ont pas plus besoin que vous et moi, mais dont ils sont tellement dépendants, alors qu'on vie encore mieux en s'en passant.

Essayez de trouver le texte intitulé: Le vieux journal. En fouillant bien, vous le trouverez sur ce blog. Après l'avoir lu, vous comprendrez. D'ailleurs, le mieux, c'est que je vous le présente à nouveau dans quelques temps, ce que je vais faire.

Je me demande si, par hasard, Coluche n'avait pas raison quand il disait: "Il paraît qu'on est cernés par les cons. C'est vrai, mais on se rend pas compte à quel point."

Régis Ducon Lajoie la Marée Monte

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Bise