Les retraites

Vous êtes au courant? Lorsque je regarde la télévision, malgré le bruit que fait le mariage dont on dit qu'il est pour tous, on me parle et me reparle à intervalles réguliers du problème que pose le financement de nos retraites.

En dépit de ce qu'avait promis le candidat François qui prétendait défaire ce qu'avait fait Nicolas et régler la question de manière magistrale, il est évident qu'on ne pourra pas continuer à financer les allocations retraite comme on l'a fait jusqu'à maintenant. Ce qu'avait fait Nicolas ne suffisait pas, et les bidouilles de François qui fait tout en prétendant qu'il ne fait pas, tout en faisant autre chose mais en ne le faisant pas vraiment, nous mène dans une impasse.

Alors, vous qui me lisez, faites moi de la pub et dites lui, à notre François II, que ce con de Régis a une solution qui mettrait définitivement fin aux déficits. Dites-lui qu'il suffirait que tout ce qui est versé aux caisses de retraite le soit sur la fiche de paye, et passe dans l'ensemble des revenus. Ensuite, tous les ans, on calculerait le pourcentage que les dépenses représentent par rapport aux revenus, et ce pourcentage serait à payer en impôt.

Et ce serait encore mieux d'appliquer cela également pour les dépenses de santé, et même pour l'ensemble des dépenses de l'Etat, à la condition de supprimer tous les autres prélèvements, y compris les impôts indirects. Grâce à cet impôt au montant variable en fonction des dépenses, non seulement il n'y aurait plus de déficit, mais quand des gens descendraient dans la rue pour demander à ce que le gouvernement augmente les dépenses, le cochon qui paye comprendrait automatiquement ce que cela lui coûte, alors que, pour l'instant, on a réussi à lui faire croire que ce n'est pas lui qui paye.

Ce n'est pas la première fois que je propose cette réforme, mais comme vous n'allez pas le dire à nos maîtres, je suis obligé de renouveler ma proposition. Ce que je propose est tellement simple, que je ne comprends pas pourquoi cela n'est pas, et n'a pas toujours été comme cela.

Je me demande si, par hasard, Coluche n'avait pas raison quand il disait : "Il paraît qu'on est cernés par les cons. C'est vrai, mais on ne se rend pas compte à quel point."

Régis Ducon Lajoie la Marée Monte