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Régis Ducon Lajoie la Marée Monte
24 mai 2015

Ils se rebellent

Vous êtes au courant? Les enseignants italiens descendent dans la rue parce qu'ils ne veulent pas des réformes de Renzi, comme ils y descendent chez nous parce qu'ils ne veulent pas des réformes de notre madame " Belle Cassème", et tout comme les enseignants espagnols sont descendus dans la rue il n'y a pas bien longtemps, parce qu'ils ne voulaient pas des réformes engagées par leur ministre. Il y a des pays comme ça, dans lesquels ont ne cesse de réformer l'enseignement, et dans lesquels ont ne peut rien faire dans ce domaine, sans que cela ne provoque la colère de la corporation. Et il est a noter que les résultats obtenus dans ces pays laissent quelque peu à désirer, surtout si on les compare avec les résultats obtenus dans des pays où les dépenses par élève sous beaucoup moins élevées, et dans lesquels les réformes sont beaucoup moins fréquentes, et menées sans fracas. Cette fois, chez nous, c'est différent, mais vous avez certainement remarqué que, d'habitude, les enseignants de notre beau pays, comme tous les fonctionnaires en colère qui se promènent dans les rues en portant des pancartes, demandent des moyens, c'est à dire de l'argent à l'Etat. Evidemment, l'Etat qui doit leur donner ou dépenser de l'argent pour eux, c'est le gouvernement en place. Et, très important, ils demandent toujours de l'argent à l'Etat et au gouvernement dans l'intérêt des citoyens, pour le bien des citoyens, et même pour le plus grand bien des citoyens. Qu'ils sont dévoués! Et ils vous disent ça à la télévision en vous regardant droit dans les yeux, comme quelqu'un qui croit que le citoyen en question est trop bête pour comprendre qu'ils sont en train d'exiger que le gouvernement nous en prenne un peu plus, pour le dépenser selon leur bon plaisir. Car où voulez-vous que le gouvernement, ou l'Etat, le prenne, cet argent, sinon dans notre poche? Cette fois, ce n'est pas ce qu'ils réclament, c'est vrai, mais d'habitude...... 

J'allais l'oublier! Oui, bien sûr, l'argent, me diront certains compatriotes et d'autres qui ne sont pas compatriotes, il n'y a qu'à le prendre où il y en a, c'est a dire dans la poche des riches! Et ça, je le reconnais, c'est une riche idée. Oui, mais dans la poche de quels riches? Ceux qui sont déjà partis, ou ceux qui sont entrain de partir? Peut-être s'agit-il de ceux qui sont restés, mais ne sont plus riches, parce qu'ils ne voient aucune raison de s'appliquer à gagner des fortunes qu'on leur prend? En tout cas, il faudrait enseigner aux enseignants et aux autres que dans une démocratie, ce n'est pas à une corporation de décider comment les serviteurs du peuple que sont, ou devraient être, les gens qui vivent de l'argent public, donc de l'argent du contribuable, de décider de la façon dont ils doivent faire leur travail, et de ce qu'ils doivent coûter au citoyen. Dans une démocratie, c'est au peuple de décider de cela, donc, dans une démocratie représentative, aux représentants du peuple, que le peuple a choisit en allant voter. Et c'est bien pourquoi il faut faire très attention quand on choisit son président de la république. Et c'est pourquoi il faut bien faire attention à tout ce qu'on fait car, un beau jour, vous avez un ministre de l'éducation nationale qui juge bon de jeter aux ordures la base des cultures européennes que sont le grec et le latin. Et lorsque votre corporation n'a cessé de descendre dans la rue pour tout et n'importe quoi pendant des decennies, vos protestations quand il s'agit de sauver les bases de notre culture portent beaucoup moins. Comme, dans une démocratie, ce n'est de toute façon pas à quelques intellos et politicards de décider, mais au peuple, c'est à dire à la majorité du peuple, et la majorité du peuple commençant à la moitié, plus une personne, nous pourrions régler ça et le reste avec une part de démocratie directe. Autrement, nous risquons de perdre notre identité en perdant les bases de notre culture, tous ces conflits sociaux nous coûtent cher, et malgrè un taux de productivité à compter parmi les meilleurs au monde et des revenus qui ne sont pas à la hauteur de ce taux de productivité, la France s'enfonce toujours plus dans les dettes, avec des dépenses supérieures aux recettes, et des recettes inférieures aux dépenses qu'un système corporatiste aggrave systématiquement. Cela montre qu'il est temps de mettre chacun devant ses responsabilités, en ajoutant à notre régime présidentiel la part de démocratie directe accompagnée des mesures d'accompagnement logiques qui la rendrait efficace, que je souhaite ardemment. Et, contrairement à ce qu'on veut bien croire, cela ne coûterait pas cher du tout. Si c'est bien fait, et ça doit être bien fait, nous ferons même de sérieuses économies.

Un de ces jours, je vous le promets, j'expliquerai à nouveau comment on pourrait mettre en place cette part de démocratie directe, de manière efficace et économique. 

Je me demande si, par hasard, Coluche n'avait pas raison quand il disait: "Il paraît qu'on est cernés par les cons. C'est vrai, mais on se rend pas compte à quel point."

Régis Ducon Lajoie la Marée Monte                   

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