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Régis Ducon Lajoie la Marée Monte
4 juillet 2015

Les Grecs, quels cabotins!

Vous êtes au courant? Les Grecs ne savent plus quoi inventer pour qu'on parle d'eux, et pour que je vous commente leurs dernières pantalonades. En effet, j'ai à peine le temps de vous publier mon dernier article les concernant, (En danger de mort) que, sans me laisser  respirer, les deux vedettes qu'ils ont élu à la tête de leur pays nous annoncent qu'ils vont organiser un référendum, pour demander aux Grecs s'ils acceptent le plan imposé par l'Europe, plan qui, ne l'oublions pas, est un plan de sauvetage de ce pays en pleine liquéfaction, et qui sera inévitablement financé avec votre argent et le mien. Si le peuple grec refuse les réformes faisant partie de ce plan, ce qui est fort possible, cela veut dire qu'ils exigent que nous continuions, vous et moi, à payer leurs dépenses, sans rien résoudre de leurs problèmes, qui deviennent alors les nôtres. Et c'est maintenant qu'il faut se souvenir de ce qui s'est passé depuis quelques temps. L'échéance électorale se présentant au moment où le gouvernement grec précédent était entrain d'accepter le plan proposé par l'Europe et les diverses entités internationales concernées, les deux artistes aujourd'hui à la manoeuvre en profitèrent pour expliquer ce que le peuple avait envie d'entendre, et pour faire des promesses qu'ils ne peuvent pas tenir. Et le peuple les a cru, non pas bêtement, parce que ce serait discourtois, mais naïvement, ce qui est courtois, mais veut dire bêtement. Et qu'ont-ils fait, depuis qu'ils ont gagné les élections, à part des déclarations fracassantes déclarées avec une arrogante assurance, et nous interpréter une espèce de tango argentin, deux pas en avant, et trois pas en arrière? Je ne vois que de vaines gesticulations, alors que le temps presse. Rien qu'au cours des derniers mois, faute d'avoir accepté et commencé à appliquer le plan que le gouvernement précédent était entrain d'accepter, la perte d'emplois en Grèce a atteint des limites telles, que le peuple devra souffrir encore plus, pendant encore plus longtemps, pour inverser le mouvement, avec son pouvoir d'achat qui s'est déjà tellement dégradé au cours des derniers mois, toujours pour les mêmes raisons, continuera à se dégrader encore davantage. Et que font maintenant leurs deux ténors? Ils proposent un référendum! Que le peuple grec soit d'accord, ou pas, le peuple européen, avec toutes ses composantes, peut très bien ne pas être d'accord pour payer ce que veut le peuple grec. Etant donnés les conséquences catastrophiques de leur action pour les Grecs, si des gens trouvent les gesticulations de ces deux grands manitous criminelles et tristement comiques, je n'en serai pas surpris.

Si dès que les malhonnêtetés pratiquées par les gouvernements grecs successifs pendant des dizaines d'années furent découvertes, comme je l'explique dans mon article précédent intitulé:" En danger de mort ", on avait chassé la Grèce de l'Europe et réclamé le remboursement de l'argent qu'ils avaient obtenu en présentant des comptes truqués, ces deux messieurs qui font tellement parler d'eux n'auraient probablement pas eu l'occasion de nuire à loisir au détriment de tous, et surtout du peuple grec qu'ils prétendent défendre. La Grèce n'aurait certainement pas pu rendre l'argent, mais cela n'empêche absolument pas d'en exiger le remboursement, ni son exclusion de l'Europe. Les choses auraient été très simples. Si simples que les réformes nécessaires pour générer des emplois qui produisent ce qu'ils coûtent, et qui offrent même un bénéfice qui permet à l'Etat de financer ses dépenses, auraient déjà été entreprises, et les dégradations qui ont frappé la Grèce au cours des derniers mois auraient été évitées. A tel point que les négotiations pour sa réintégration dans l'Europe seraient peut-être sur le point d'aboutir, si bien qu'avec une exclusion aussi courte, cette dernière n'aurait été que théorique. Et surtout, le peuple grec ne serait pas en train de souffrir ce qu'il est entrain de souffrir, et ne serait pas sur le point de souffrir ce qu'il va encore souffrir, à cause de ces messieurs. Ou alors, ils préféreraient rester hors de l'Europe et en assumer les conséquences, ce que personne n'oserait leur reprocher. C'eut été simple, très simple. Que de temps gagné et de tourments évités! 

Je me demande si, par hasard, Coluche n'avait pas raison quand il disait: "Il paraît qu'on est cernés par les cons. C'est vrai, mais on se rend pas compte à quel point."

Régis Ducon Lajoie la Marée Monte.             

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