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Régis Ducon Lajoie la Marée Monte
27 août 2016

Chuchill et moi

Vous êtes au courant? Tous les grands hommes ont eu leur traversée du désert, et Churchill n'échappe pas à la règle. En 1938, il n'a aucun mandat depuis longtemps, aucun parti politique ne veut de lui, tout le monde le déteste, parce que pendant que Chamberlain le pacifiste et des dizaines de millions d'autres disent: "Il faut arrêter d'humilier l'Allemagne! C'est un pays comme un autre, qui a bien le droit d'avoir une armée, comme les autres.", Churchill estime, lui, que ce n'est certainement pas pour faire du tricot que Hitler veut réarmer l'Allemagne. Et, de toute façon, sans armes et sans armée, il était évident que Hitler n'avait pas les moyens de la faire, la guerre. Et encore moins les moyens d'écraser presque toute l'Europe en un clin d'oeil. C'était pourtant simple! Non? Il fallut quand même attendre que Hitler violât le traité de Munich, pour qu'on comprît enfin que Churchill avait raison dès le début. (Le résutat obtenu par ces braves pacifistes qui n'ont pas écouté Churchill, c'est une histoire qui coûte dans les cinquante millions de morts.)

Et bien, Moi aussi, je suis un grand homme, puisque Moi, la traversée du désert, je ne connaîs que ça. Et on m'accuse d'entraîner mon entourage dans des discutions interminables qui agacent tout le monde. Pourtant, quand je dis que si les gens issus de l'immigration n'étaient pas là, ils ne pourraient pas se plaindre du racisme dont ces gens sont victimes chez nous, c'est simple et c'est court. Non? Et si je veux rajouter juste que.....je ne peux pas, car on me coupe la parole pour me dire qu'il ne fallait pas les faire venir, et on me parle de xénophobie, de Le Pen, de fascisme, et j'en passe. Je ne vois pas le rapport. Qu'ai-je dit? J'ai juste dit que si ces gens n'étaient pas là, ils ne se plaindraient pas des conditions de vie qu'ils ont chez nous. C'est court et simple. N'est-ce pas? 

Je voudrais certes rajouter que..... Mais comme on prétend qu'on les a fait venir, je me dois de rappeler qu'on ne les a pas obligés à venir. On est juste allé en recruter quelques-uns dans leur pays, et des milliers, puis des millions, pendant des dizaines d'années, sont venus sans y être invités, voir en toute illégalité, même si on les a laissé faire, ce qui peut facilement être vérifié. Mais on me reparle alors de Le Pen, de xénophobie, etc, etc, etc, et on me reproche encore d'entraîner les gens dans des discutions qui n'en finissent pas. J'ai pourtant juste dit que si les gens issus de l'immigration n'étaient pas là, ils ne pourraient pas se plaindre de la vie qu'ils ont chez nous. C'est tout ce que j'ai dit. N'est-ce pas? Et j'ai juste voulu rajouter que quand ils se plaignent, ils font plaisir à Le Pen et aux siens, qui ne voulaient ni les faire venir, ni les laisser venir, et à tous ceux qui ne demandent qu'à les expulser, pour qu'ils n'aient plus à se plaindre de la vie qu'ils ont chez nous. N'est-ce pas, que c'est court et simple? Mais, pour en arriver là, quand j'y arrive, étant donné tout ce que mes interlocuteurs opposent pour nier de telles évidences et pour me faire dire ce que je ne pense même pas à dire, qu'il me faut au moins deux heures. 

C'est comme à la télévision, en pire, et c'est à moi qu'on reproche d'entraîner les gens dans des discutions qui n'en finissent pas.    

J'en ai une autre 

La Grèce, non pas pour parler de la Grèce, mais juste pour l'exemple, juste pour le principe, et pour vous montrer combien il est pénible d'être un grand homme d'un mètre soixante dix.

Si je présente des comptes erronnés pour obtenir de l'argent et pour faire partie d'une entité, dès que cela sera découvert, on va me chasser de cette entité, on va me condamner également à rendre tout ce que j'ai obtenu grâce à ça, et on va me condamner à une condamnation supplémentaire. N'est-ce pas? Si on avait appliqué le même principe avec la Grèce lorsqu'on a découvert que ce pays avait présenté des comptes falsifiés pour obtenir de l'argent et pour faire partie de l'Europe, c'eût été tout simple et le problème serait réglé au mieux des intérêts de chacun depuis longtemps. En effet, après avoir immédiatement spécifié son exclusion de l'Europe à ce pays, tout en insistant sur le fait qu'il devait rendre l'argent obtenu grâce à des déclarations frauduleuses, des négociations afin de régulariser la situation et envisager le retour des Grecs dans l'Europe auraient inévitablement été claires et nettes, donc rapides, efficaces. D'autant plus que le peuple grec aurait alors compris que non seulement on ne lui doit rien, mais que c'est lui qui doit payer ses dettes et ses fraudes, ou celles de ses dirigeants, ce qui revient au même. N'est-ce pas que c'est court et simple?

Oui, mais on me répond que ce n'est pas le peuple grec qui a commis ces fautes. Certes, mais ce n'est pas moi non plus. Mais sans me laisser le temps d'en faire la remarque, on m'explique que les dirigeants européens savaient certainement que les chiffres présentés étaient faux. Je veux bien, moi, mais ça reste à prouver, et que résoud-on avec ça? Qui a fait les comptes, demande-t-on ensuite, et qui les a présentés, qui a vérifié? Pas moi, et ça ne change absolument rien à la situation qu'il faut régler au plus vite, au mieux des intérêts de chacun. Et au bout de deux heures, alors que je n'ai fait que répondre simplement aux arguments compliqués qu'on m'a présentés, on rajoute que j'ai beau discutailler, je n'y peux rien, et que j'entraîne toujours les gens dans des discutions qui n'en finissent pas. Pourtant, j'ai juste expliqué que si on avait appliqué la même règle à la Grèce qu'à vous et à moi, le problème serait réglé au mieux des intérêts de chacun depuis longtemps, alors qu'on n'a encore rien réglé en compliquand les choses. C'est pourtant simple! Non?

Hélas, comme j'énonce des vérités aussi simple que quand il pleut, il tombe de l'eau, ça agace. Et ça agace d'autant plus qu'on veut les contredire, ces vérités premières. Et on y arrive en compliquant même les choses les plus simples, de manière à contredire du même coup celui qui ose les dire simplement, qu'il s'agisse de moi, ou d'un autre. Et on refuse de comprendre, et on accuse. Lorsque Churchill préférait botter le cul de Hitler, au lieu de lui permettre de réarmer l'Allemagne, parce que sans armes et sans armée Hitler restait inoffensif, c'était trop simple pour les grands et les petits esprits de son temps. Du coup, sachant ce qu'il est devenu après sa longue traversée du désert, et la mienne étant encore plus longue, je me demande ce que sera ma destinée. Je ne vois qu'une chose à la taille de ma traversée du désert démesurée, c'est que DIEU n'existe pas encore, et que c'est MOI qui, à ma mort, vais devenir le seul et vrai DIEU. C'est pourquoi vous feriez mieux de vous prosterner devant moi dès maintenant, car je serai sans pitié à l'égard des vilains qui me contredisent quand j'affirme qu'il tombe de l'eau quand il pleut.

Je me demande si, par hasard, Coluche n'avait pas raison quand il disait: "Il paraît qu'on est cernés par les cons. C'est vrai, mais on se rend pas compte à quel point."

Régis Ducon Lajoie la Marée monte.                              

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