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Régis Ducon Lajoie la Marée Monte
29 août 2016

Encore un peu de venin

Vous êtes au courant? Je croyais avoir craché tout le venin que je pouvais cracher à ce sujet, mais cette affaire prend tellement d'importance, que je me vois obligé d'y revenir. Quelque soit la chaîne de télévision française que je regarde, on me parle de ça, et on en débat. Pire encore, sur des chaînes étrangères comme CNN, la chaîne allemande DW, sur toutes les chaînes espagnoles à ma disposition, sur des chaînes italiennes, à la BBC ou sur la chaîne néerlandaise BVN, on en parle et on en reparle plusieurs fois par jour. Si ça continue, vous allez voir qu'ils vont finir par en débattre à l'ONU. Et bien moi, je répète ici que je n'ai rien contre le fait que des femmes portent le burkini à la plage, ou pour faire leurs courses. Mieux encore, je souhaite que les femmes qui ont une poitrine présentable, c'est à dire, pour qu'on comprenne bien, du genre à rendre leur arrogance même aux barreaux de chaise les plus défaillants, portent le burkimonokini. Par contre, qu'on fasse payer une lourde amende aux propriétaires des poitrines en monokini ou en burkimonokini qui regardent le bout de nos chaussures, me paraît être la moindre des choses. 

Mais, en tant que démocrate radical que je suis, je tiens à rappeler qu'on n'a pas à permettre ou à interdire quoi que ce soit pour plaire, ou pour déplaire aux musulmans, et pas davantage aux chrétiens et aux autres. Comme on l'enseigne au cours de sciences politiques de l'école maternelle première année, dans une démocratie, on doit agir selon la volonté de la majorité du peuple, et la majorité du peuple commence à la moitié, plus une personne. Si jamais la majorité du peuple accepte le burkini, il faut l'autoriser, mais si la majorité du peuple veut l'interdire, il faut l'interdire. Et raconter que l'interdiction serait discriminatoire à l'égard des musulmanes serait un mensonge ou une ânerie, puisque, au contraire, avec cette interdiction, elles auraient le droit de s'ébattre sur les plages, exactement comme les autres, dans la même tenue que les autres. Mais pour l'instant, avec notre démocratie représentative, c'est bel et bien à nos représentants d'en décider au nom du peuple qu'ils représentent. N'est-ce pas? 

Je préfèrerais toutefois qu'on introduisît au plus vite cette part de démocratie directe à laquelle je fais souvent allusion. J'aimerais que chaque citoyen jouissant de ses droits civiques puisse provoquer le référendum sur quelque sujet que ce soit, à la condition de réunir un nombre de signatures suffisant, qu'il faut déterminer avec soin. Ensuite, par exemple lors des présidentielles, le camarade citoyen voterait pour choisir son président, et aurait des croix à faire dans des cases pour, encore par exemple, accepter ou refuser le port du burkini. Et peut-être aussi pour accepter qu'on augmente ou qu'on diminue le salaire de nos ministres, ou celui de nos fonctionnaires, ou les retraites, ou autre chose, ou etc, etc, etc. Quant aux musulmans, qu'ils ne s'inquiètent pas pour cela. Etant donné le nombre de ceux qui viennent chercher refuge chez nous chaque année, et la façon dont nous accordons la nationalité française, ils ne tarderont pas à décider démocratiquement de tout, car ils ne tarderont pas à être les plus nombreux. C'est à dire qu'ils ont juste besoin de laisser passer un peu de temps et de continuer à venir nombreux, pour imposer leur volonté et obtenir la réalisations de leur désirs dans notre pays, tout comme dans d'autres pays européens. Par conséquent, de grâce, un peu de patience!

Je me demande si, par hasard, Coluche n'avait pas raison quand il disait: "Il paraît qu'on est cernés par les cons. C'est vrai, mais on se rend pas compte à quel point."

Régis Ducon Lajoie la Marée Monte.   

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