Pollution en Chine

Vous êtes au courant? La pollution en Chine étouffe des villes entières et, par endroit, elle atteint cent fois le seuil toléré par l'OMS. Mais, comme on l'a annoncé triomphalement dans mon poste de télévision, les autorités chinoises viennent de décider autoritairement de sanctionner les industries chinoises polluantes. Avec ça, ils vont sûrement remplir les caisses de l'Etat qui sont déjà passablement pleines. D'autant plus que pour sortir du marasme économique endémique catastrophique dans lequel ce pays s'était enlisé pendant si longtemps, la Chine avait choisi un mode de développement économique rapide, dont les industries extrêmement polluantes constituaient et constituent encore le fer de lance. Ce tissu d'industries polluantes étant si important, le fait de taxer ces entreprises devrait en effet rapporter gros à l'Etat chinois, mais est-ce que cela résoudra le problème de la pollution en Chine et sur la planète? J'en doute, et je soupçonne les dirigeants Chinois de ne pas lire ce que j'écris sur ce blog. Et je vous soupçonne même de ne pas les informer des efforts méritoires que je fais pour servir l'humanité.   

Il se trouve en effet que le 29/12/2016, je vous ai présenté un texte intitulé: "Paris, Madrid, Berlin..." dans lequel je fais allusion aux interdictions de circuler pour certains véhicules, certains jours, dans Paris et dans d'autres villes européennes, ce qui n'est peut-être pas très efficace pour lutter contre la pollution, mais qui rapporte quelques sous aux entités qui mettent ces restrictions en place. Tout en notant les doutes que m'inspire l'ensemble des mesures qu'on nous annonce généralement pour faire diminuer le taux de pollution et les contradictions dont on ne cesse de nous abreuver, je remarque dans ce texte que plus on ferait  diminuer le nombre d'habitants d'une ville, au lieu d'y construire toujours plus de logements pour y loger toujours plus de monde, moins on y aurait de pollution. Et je note également qu'il n'y a pas que dans les villes, que cela fonctionne, ou fonctionnerait si on appliquait ce principe. En faisant diminuer suffisamment le nombre d'habitants sur toute la planète, on pourrait même faire impunément augmenter le taux de pollution par habitant. Mais comme cette diminution du nombre d'habitants n'interdirait en aucune façon d'utiliser les techniques le moins polluantes, le mieux serait encore de faire diminuer le nombre d'habitants et le taux de pollution par habitant. Pas vrai?

Le problème, c'est que nous avons 1 367 485 388 Chinois en Chine. Pour ceux qui ne comprendrait pas très bien l'énormité de cet alignement monstrueux de chiffres, ce truc nous fait un milliard trois cents soixante sept millions quatre cent quatre vingt cinq mille trois cent quatre vingt huit Chinois, rien qu'en Chine. Vous savez probablement combien nous sommes en Europe, combien ils sont en Afrique et combien ils sont sur le continent américain. Sans parler des autres que j'oublie parce que ça ferait trop. Imaginez qu'au lieu de prétendre que nous avons besoin d'une bonne poussée démographique constante, comme c'est le cas depuis fort longtemps, ce qui nous mènera un jour à avoir un habitant au mètre carré sur toute la planète, si on n'y met un terme, à cette poussée démographique qu'on nous dit indispensable, on utilise le progrès technique pour diviser le nombre d'habitants sur toute la planète par dix, ou par cent, ou par mille, ou par un million, ou, pourquoi pas, par un milliard. Faites bien les comptes, et vous verrez qu'elle s'en portera bien, notre bonne vieille terre, et l'espèce humaine également. Mais, évidemment, il faudra bien faire les choses, pour ne pas tomber dans les erreurs commises par les autorités et le peuple Chinois lorsqu'ils instituèrent le contrôle des naissances.

Je me demande si, par hasard, Coluche n'avait pas raison quand il disait::"Il paraît qu'on est cernés par les cons. C'est vrai, mais on se rend pas compte à quel point."

Régis Ducon Lajoie la Marée monte.

Pensez à venir lire chaque semaine ce que vous à concocté ce brave Régis. Et faites-lui de la PUB, il vous en sera reconnaissant.