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Régis Ducon Lajoie la Marée Monte
30 novembre 2018

J'étais pour.

Vous êtes au courant? Lorsque j'ai appris que des gens voulaient se réunir pour manifester le mécontentement que génère au plus profond de leur âme meurtrie un pouvoir d'achat qui, d'après les promesses de Macron, devait augmenter, mais qui baisse en réalité d'autant plus qu'il nous accable de taxes qu'il trifouille dans tous les sens pour noyer le poisson, et auxquelles il ajoute maintenant la taxe écologique qui va sauver la planète, j'étais prêt à me joindre à eux. Car j'étais et je suis toujours partisan de se révolter contre cette mesure et contre d'autres. Oui, mais manifester son mécontentement, ou même aller jusqu'à se révolter contre ce pouvoir, signifie s'en prendre à ce pouvoir pour défendre les victimes de ce pouvoir, et non pas s'en prendre aux victimes de ce pouvoir. Or, une bande de je ne sais quoi, sous le prétexte d'empêcher Macron de mener sa politique dont je suis une des victimes, m'a barré la route pour m'extorquer une signature, que j'aurais donnée avec plaisir au retour, lorsque j'aurais été moins pressé. Signature qui n'a d'ailleurs plus aucune valeur, dès l'instant où on vous force à signer, puisque Macron et les siens pourront dire qu'elles ont été obtenues sous la contrainte, ce qui est vrai pour une partie d'entre elles. Et, vous vous en doutez, en plus de se montrer menaçants, ils m'ont quelque peu insulté. Mais, je dois bien le confesser, je me suis alors laissé aller à leur servir en échange quelques grossièretés particulièrement grossières, au moins aussi grosses que les leurs. Na! Moi qui avait prévu d'aller me joindre à eux.......

Si je n'avais pas dû me rendre à un rendez-vous, je me serais en effet joint à eux, mais je ne serais pas resté longtemps en leur compagnie, et j'aurais fait mon possible pour les empêcher de porter atteinte à la liberté des victimes de Macron. Car, porter atteinte à la liberté des victimes de Macrons, c'est bien ce qu'ils ont fait en ma présence et sur ma personne, avec la complicité de trois ou quatre gendarmes qui, face à cette foule nombreuse, préfèrèrent se mettre du côté des délinquents qui portaient atteinte à la liberté d'honnêtes citoyens, victimes de Macron. Si bien que ces policiers, au lieu de faire respecter la loi en obligeant ces voyous à me laisser passer, commirent à leur tour un délit quand ils essayèrent de m'empêcher de passer, eux aussi, pour soit-disant effectuer des contrôles qu'ils n'avaient aucune raison de faire, et pour me laisser le temps de me calmer. Ils renoncèrent très vite à ce projet lorsque je leur fis remarquer que, loin de me calmer, plus ils me retenaient, plus ils m'énervaient, parce qu'ils étaient entrain de commettre un abus de pouvoir sur ma personne, du fait  que je n'avais absolument rien fait de répréhensible, et qu'ils devaient plutôt obliger les manisfestants à me laisser passer, sans que j'ai signé leur bout de papier cul sans valeur. L'adjudant de ces nobles représentants des forces de l'ordres passées aux ordres des causeurs de désordres, comprenant qu'il n'avait probablement pas intérêt à faire durer trop longtemps la plaisanterie, ne tarda pas à agir pour qu'on me laissât passer, après m'avoir rapidement fait souffler dans l'acootest, de manière à camoufler l'abus de pouvoir commis en m'imposant ce petit arrêt, au lieu de faire immédiatement dégager la route. Mais où les choses faillirent quand même prendre une très mauvaise tournure, c'est quand à force de m'entendre proférer que j'avais affaire à une bande de connards, un des subalternes de l'adjudant me conseilla méchamment de suveiller mon language, car insulter des représentants des forces de l'ordre peut coûter très cher! Oui, mais son adjudant a bien compris, lui, que de commettre un abus de pouvoir sur la victime d'une bande d'énergumènes, au lieu de s'en prendre aux énergumènes, peut coûter encore beaucoup plus cher à des représentants des forces de l'ordre, passès du côté du désordre.

En plus, je sais très bien que je n'ai pas le droit de traiter un policier de sale connard, y compris quand il se conduit comme un sale connard, parce que toute vérité n'est pas bonne à dire. Mais je sais que j'ai le droit de dire à un policier que je n'ai pas le droit de dire à un policier que c'est un sale connard, même quand c'est un sale connard, ce qui ne l'empêche pas d'être un sale connard, quand c'est un sale connard. J'ai même le droit de lui dire que je le pense, sans le lui dire. Et comme dire des gros mots n'est pas un délit, l'adjudant de ce type a bien compris, lui, quelle était la situation. Ce barrage passé, j'en ai trouvé encore beaucoup d'autres dont les auteurs agissaient, eux aussi, sous la surveillance bienveillante de quelques policiers trop peu nombreux pour ne pas être bienveillants à leur égard. Les manifestants auxquels j'eus affaire par la suite furent corrects, et parfois même sympathiques. Oui, mais après m'avoir embêté toute la journée, je fus encore bloqué vers onze heures du soir, alors que je rentrais chez moi. Sans vouloir pleurnicher, je vous informe que je viens de perdre ma femme et mon gendre, que mon coeur ne fonctionne que grâce à une pile et que je dois prendre des médicaments à heures régulières pour rester en vie. Avec ça, imaginez un peu l'intelligence de ces vestes jaunes qui pourrissent la vie de gens comme moi, qui sont tout autant les victimes de Macron et compagnie. Imaginez combien il avait du chagrin, le Macron, quand on m'a empêché de circuler librement à onze heures du soir, après avoir fait la même chose tout au long de la journée! Il ne le savais même pas, le Macron, mais qu'est-ce que ça l'a fait pleurer! Hein? Arrêtez, il va finir par se suicider! Ne disons surtout pas que ceux qui pourrissent la vie des victimes de Macron sous le prétexte de lutter contre Macron sont des crétins tout aussi dégueulasses que Macron qui, comme lui, que ce soit pour une raison, ou une autre, n'ont aucun respect des autres. C'est pour ça qu'ils sont assez crétins pour gâcher la vie des victimes de Macron, au lieu de s'en prendre à Macron.

Au lieu de ces crétineries, allons à l'Elysée, encerclons ce palais, empêchons Macron et les siens d'en sortir, coupons toutes ses lignes de communication et d'approvisionnement, dressons la guillotine, chantons la carmagnole et luttons pour obtenir une réforme fiscale dans le genre de celle que je propose dans le texte qui accompagne celui-ci, ainsi que la réforme constitutionnnelle que vous trouverez sur ce blog! A moins que les vestes jaunes nous proposent quelque chose de mieux que ce que je présente et que ce que veut faire notre classe politique, de gauche, de droite, et d'ailleurs.Tout cela, bien entendu, pour éviter d'en arriver au stade où elle fonctionnera, la guillotine.

Je me demande si, par hasard, Coluche n'avait pas raison quand il disait: "Il paraît qu'on est cernés par les cons. C'est vrai, mais on se rend pas compte à quel point."

Régis Ducon Lajoie la Marée Monte

N'oubliez pas de venir chaque semaine sur ce blog pour découvrir ce que ce brave Régis a concocté pour vous amuser, ou pour vous faire grincer des dents. Et faites-lui beaucoup de PUB si vous aimez, ou dénoncez-le le plus possible si vous n'aimez pas.

Bise     

       

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