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Régis Ducon Lajoie la Marée Monte
30 novembre 2019

L'impasse

Vous êtes au courant? C'est au soir du 20 novembre de l'an de disgrâce 2019 qu'on m'a parlé de l'impasse dans laquelle se trouve notre bien aimé président de la république et son gouvernement. C'était triste! J'ai failli en pleurer. J'ai surtout failli en pleurer en pensant à ce qu'ils vont encore me coûter! Ces explications au sujet l'impasse me furent données au cours de l'émission C dans l'air, ou C à vous. Je confonds toujours ces deux émissions, ce qui prouve que je ne mens pas quand je prétends mériter mon nom de Régis Ducon Lajoie la Marée Monte. D'autant plus que je m'appelle vraiment Régis. Je ne vous mentirais pas, quand même! Je suis con, mais honnête, MOI! Contraîrement à d'autres qui sont malhonnêtes et tout aussi cons! En tout cas, c'était dans celle de ces deux émissions où ils ne mangent pas. 

Par ailleurs, il n'y a pas bien longtemps, je vous ai fait part du peu de confiance que m'inspirent nos économistes, et la façon dont deux spécialistes participant à cette émission présentèrent des arguments contraires ne risque pas d'améliorer la médiocre confiance que m'inspirent nos économistes et autres spécialistes.

Quant à l'impasse dans laquelle se trouve notre gouvernement bien aimé, le voilà qui débloque des milliards, comme ça, comme si nous avions eu des milliards bloqués quelque part, qu'il suffisait de débloquer d'un coup d'épaule, ou d'un coup de pied dans le cul. Comme l'a dit un des participants à cette émission, heureusement que nous avons l'euro qui est une monnaie commune, parce que lorsqu'un Etat a une dette aussi importante que la nôtre, avec un taux de croissance aussi bas, et des déficits aussi importants, sa monnaie s'effondre. Il n'a pas dit pourquoi car cela eut été trop long; personne n'aurait eu la patience de l'écouter, mais c'est dommage, car peu nombreux sont ceux qui comprennent que dans les conditions énumérées par ce monsieur, et qui correspondent bien à la réalité, avec notre monnaie nationale, nous ne pourrions financer nos dépenses qu'en fabriquant de la monnaie et en empruntant, non pas pour investir, mais pour financer des dépenses supérieures aux recettes produites par notre économie, ce qui fait mécaniquement diminuer la valeur de la monnaie d'un pays, sans qu'on ne puisse l'empêcher. Mais grâce à la monnaie commune, ce sont les autres Etats membres qui payent la facture.

Cela demanderait à être développé en dehors de toute opinion mais, encore une fois, ça serait trop long. Toutefois, où il y a à mettre l'honnêteté de Macron en doute, c'est qu'après avoir dit qu'il fallait rétablir les finances de la France, et donc réduire la dette, ce qui passe par une réduction des déficits, le voilà qui vient nous dire maintenant que la barrière des 3% de déficit n'a pas à être respectée. Bien sûr que, acculé par le pesonnel soignant, par les vieux retraités dont je fais partie, et par tout le monde qui réclame des sous de tous les côtés, pendant que des velléités de révolte animent bon nombre de citoyens, et que la police menace de le lâcher, Macron n'a pas trop le choix. Quoi que, me direz-vous, il a quand même bien celui d'être assez humble pour avoir l'honnêteté de démissionner en reconnaissant qu'il est incapable de faire face, qu'il est incapable de tenir ses promesses. Oui mais...

Mais ceux de son engence sont bien trop arrogants et imbus de leur personne pour reconnaître leur impuissance. D'autant plus qu'il y a toujours quelqu'un qui les soutient en justifiant leurs bidouillages. Ce fut encore le cas au cours de cette émission car, tandis que le journaliste cité plus haut expliquait qu'il fallait arrêter tout ça, parce que les taux d'intérêt pouvant remonter à tout moment, il est très dangereux de jouer là-dessus, et que nous risquons un jour de nous réveiller avec une sacrée gueule de bois à cause de la dette, un autre expliquait que, au contraire, notre dette n'a rien d'inquiétant, que la France a des atouts, et que si ceci, et si cela, et qu'une augmentation de nos déficits n'a rien d'inquiétant, etc, etc. et que grâce à notre démographie, il nous suffirait de donner du travail à tout le monde pour régler tous nos problèmes d'un seul coup. C'est bien vrai, ça, lui répondrons-nous, mais comment fait-t-on cela? Hein? Pardonnez-moi de ne vous donner ici qu'une version très raccourcie, mais c'est pour éviter d'avoir usé votre patience avant de vous ennuyer en vous expliquant ce que c'est que faire du déficit. 

Pour comprendre, comme je l'ai déjà expliqué bien des fois ce sur ce blog, il faut étudier cela au niveau du cours de sciences économiques de la maternelle première année. Faire du déficit, c'est comme gagner un kilo de patates par jour, et d'en manger plus d'un kilo par jour. Plus on fait ça, plus on finit par manquer de patates et par mourir de faim. Une autre manière de faire du déficit consiste à produire des patates, quand produire un kilo de patates coûte plus d'un kilo de patates. Dans ce cas, plus on produit de patates, moins on a de patates, et plus on meurt de faim. Vous voyez d'autres façons de faire du déficit, vous? Non, il n'y en a pas! Toutes les manières de faire du déficit reviennent à ça. Si bien que même les 3% de déficit admis pour les pays membres de l'Europe conduisent à la ruine, à moins d'arnaquer quelqu'un qui fera les frais de ce déficit. Mais certains, parmi lesquels nous trouvons Mélanchon en compagnie de toutes sortes de politicards et de ces économistes qui me rappellent si bien les médecins de la médecine de la saignée, vous diront qu'il faut faire du déficit pour diverses raisons comme, par exemple, pour investir. Je le sais, ils l'ont dit dans mon poste de télévision.

Cela me fout la trouille! Cela montre que ces gens qui nous expliquent comment gérer le monde ne comprennent pas ce qu'ils disent! En effet, investir, c'est justement le contraire de faire du déficit, puisque investir c'est le fait d'utiliser des patates, ou des unités de monnaies, de telle manière que, dans des délais raisonnables et de façon mesurable, cela rapporte de quoi récupérer l'investissement, avec des intérets suffisants pour compenser l'inflation et pour financer le travail de l'organisme financier aux sercices duquel on a recours pour obtenir les fonds nécessaires à l'investissement. Et en plus, il faut que cela laisse un bénéfice, ne fusse que pour être sûr de ne pas faire du déficit, ce qui mènerait à la faillite. Et faire du bénéfice, c'est bien le contraire de faire du déficit, que je sache! Et quand on fait du déficit au lieu de faire du bénéfice, ce n'est pas de l'investissement, c'est de la bêtise! Ou c'est un mauvais investissement. Et un mauvais investissement, c'est bien de la bêtise, de l'incompétence. Ou bien du mensonge, parce qu'on appelle investissement ce qu'on devrait appeler des dépenses. Voilà! Avec le langage du cours de sciences économiques de la maternelle première année, au moins, on comprend. Et on comprend qu'il ne s'agit pas de l'opinion des uns ou de celles des autres, mais d'évidences aussi évidentes, que quand il pleut, il tombe de l'eau.

La combinaison de la réforme fiscale et de la réforme constitutionnelle que je propose régulièrememt sur ce blog ne serait-elle pas une voie possible pour sortir de l'impasse? Voir la seule voie possible? A moins que vous ayez mieux.

Je me demande si, par hasard, Coluche n'avait pas raison quand il disait: "Il paraît qu'on est cernés par les cons. C'est vrai, mais on se rend pas compte à quel point."

Régis Ducon Lajoie la Marée Monte

N'oubliez pas de venir chaque semaine sur ce blog pour découvrir ce que ce brave Régis a concocté pour vous amuser, ou pour vous faire grincer des dents. Et faites-lui beaucoup de PUB si vous aimez, ou dénoncez-le le plus possible à tout le monde si vous n'aimez pas.

Bise          

 

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