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Régis Ducon Lajoie la Marée Monte
17 décembre 2019

Le deux milliardaires

Vous êtes au courant? Les USA sont vraiment un grand pays riche, qui a les moyens de s'offrir un président milliardaire. Reconnaissez que c'est déjà fort par rapport à nous qui n'avons que de pauvres petits présidents qui ont bien besoin d'être élus pour gagner de quoi manger à leur faim! Pas vrai? Mais, encore et toujours plus fort, il paraît que le parti des démocrates américains a, lui aussi, un milliardaire qui veut devenir président des USA. Vous allez voir que si ça continue, les USA ne seront plus gouvernés que par de riches milliardaires, qu'ils soient démocrates, ou républicains. 

Grâce à ça, n'en doutons pas, les Américains seront sûr que leurs présidents mèneront une politique tellement favorable aux pauvres, que tous les milliardaires devront partager leurs milliards avec les pauvres. Et, évidemment, tous les autres milliardaires qui ne seront pas élus à la présidence des USA vont s'empresser de faire de gros cadeaux désintéressés à ces candidats, pour leur permettre de financer des campagnes électorales éblouissantes, de manière à mettre les milliards de ces généreux milliardaires au service du petit peuple. A moins qu'ils nous expliquent que, au contraire, dans l'intérêt même du petit peuple, il vaut mieux faire gagner encore plus d'argent aux milliardaires, et pas aux autres. Si ça se trouve, il y en aurait de sincères qui voudraient bien mettre cela sincèrement en pratique, mais.... Vous voyez où ils risquent d'aller, avec des présidents milliardaires? Et avec ça, on va encore nous dire que c'est de la faute du capitalisme!

Je veux bien, moi, mais qu'est-ce que le capitalisme? Marx nous l'explique d'une manière très personnelle et, depuis, chacun y met ce qu'il veut, avec ceux qui le détestent qui y mettent tout ce qu'ils détestent, et ceux qui l'aiment, qui y mettent tout ce qu'ils aiment, y compris quand ça n'a rien à voir avec le capitalisme, dans un cas, comme dans l'autre. Oui mais, en réalité, qui s'est donné la peine de savoir et de comprendre ce qu'est vraiment le capitalisme, au lieu de s'accrocher à des avis et à des opinions? Personne, vous dirai-je, car depuis le temps, si quelqu'un avait vraiment fait l'effort de savoir et comprendre honnêtement ce qu'est le capitalisme, il y a longtemps que ça ne poserait plus de problème, car tous les problèmes que ça peut poser seraient résolus depuis longtemps, puisque lorsqu'on comprend quelque chose, on arrive à régler les problèmes que ce quelque chose pose, si jamais ça en pose. Pas vrai?

Heureusement qu'il y a ce con de Régis Ducon Lajoie la Marée Monte, qui ne cherche ni à droite, ni à gauche, ni au centre, ni ailleurs, mais qui étudie les choses au niveau du cours de sciences économiques de la maternelle première année et se souvient que pour résoudre une équation, il faut commencer par la ramener à son expression la plus simple, et qu'il faut faire la même chose pour comprendre quelque sujet que ce soit, tout en s'appuyant sur des évidences aussi évidentes que quand il pleut, il tombe de l'eau. Pour appliquer cela au capitalisme, je vais, sous vos yeux émerveillés, supprimer trois types de produits financiers. Le premier que je supprime, c'est le crédit sous toutes ses formes. Vous me direz que cela aura des conséquences insupportables, mais je le supprime quand même et nous verrons après. Ensuite, je supprime ce type de produit financier que sont les actions, et cela sous toutes leurs formes. Là encore, vous direz que les conséquences, etc, etc, mais nous verrons plus tard. Et maintenant, je supprime ce troisième type de produits financiers que sont les titres, les obligations et autres bidules dans le même genre. Na!

C'est simple, mais pour comprendre, il faut quand même rappeler en vitesse que les actions sont des titres de copropriété, ce qui signifie que les actionnaires, en achetant des actions, deviennent les coproprétaires de l'entreprise qui n'existerait pas sans eux et que, à ce titre, ils participent aux bénéfices, certes, mais aussi aux risques, à commencer par celui de perdre leur argent. Quant au type de produits financiers qui sont ceux de la famille des titres, il s'agit de créances, car lorsqu'on dit qu'on achète ce type de produit, c'est une façon de parler qui, en réalité, veut dire qu'on prête son argent, et qu'on réçoit des bouts de papier en échange, avec le taux d'intérêts et les modalités de remboursement qui sont précisés au moment de leur émission. En ce qui concerne les différentes formes de crédit et de prêt, ce n'est pas la peine de l'expliquer, tout le monde se souvient et comprend de quoi il s'agit. Voilà! Je supprime donc ces trois types de produits financiers et, une fois que je les ai supprimés, je demande ce qui reste du capitalisme. Hein?

Les banques? Pour quoi faire, à part nous louer des coffres, ou gérer nos comptes courants? Sans compter, bien sûr, les banques centrales pour émettre de la monnaie. Oui, mais où est le capitalisme là-dedans? Ce que Marx et d'autres appellent le capitalisme. Hein? Et la bourse? Pour quoi faire? Rien, dès lors qu'on supprime ces trois types de produits financiers. Les différents organismes financiers? Pour quoi faire? Encore rien. Après ça, je redemande ce qui resterait du capitalisme si on supprimait ces trois types de produits financiers. Force est de constater qu'en suppirmant ces produits financiers, il n'en reste rien, absolument rien. Donc, dès l'instant où il ne reste rien du capitalisme quand on supprime ces trois types de produits financiers, c'est que ces trois types de produits financiers sont le capitalisme. Et une fois qu'on a compris que c'est ça, le capitalisme, et rien d'autre, malgrè tout ce qui s'en dit et ce qui se greffe autour, de souhaitable et d'indésirable, au lieu de perdre son temps à en raconter ce qu'on en raconte, on devrait parvenir à utiliser correctement ces trois types de produits financiers, en encadrant leur utilisation par des lois appropriées, ce que n'a pas proposé Marx qui, visiblement, n'avait pas compris ça. Et que ce soit à droite, comme à gauche, au centre, ou ailleurs, il n'est pas le seul dans ce cas!

Tout simple! Vive le cours de sciences économiques de la maternelle première année! Vive Régis Ducon Lajoie la Marée Monte! Dès qu'on a compris, finies les polémiques et querelles tout aussi stériles qu'imprégnées de dogmes non seulement fondés sur des trous d'air, mais surtout néfastes.

Je me demande si, par hasard, Coluche n'avait pas raison quand il disait: "Il paraît qu'on est cernés par les cons. C'est vrai, mais on se rend pas compte à quel point."

Régis Ducon Lajoie la Marée Monte

N'oubliez pas de venir chaque semaine sur ce blog pour découvrir ce que ce bon Régis a concocté pour vous amuser, ou pour vous faire grincer des dents. Et faites-lui beaucoup de PUB si vous aimez, ou dénoncez-le le plus possible à tout le monde si vous n'aimez pas.

Bise

                 

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