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Régis Ducon Lajoie la Marée Monte
12 janvier 2020

Comment ose-t-elle?!!!

Vous êtes au courant? Je me suis déjà occupé de Gréta Thunberg sur ce blog, mais puisque on entend sans arrêt parler d'elle, je suis bien obligé de revenir sur son cas. Car cette gamine, c'est un cas. C'est même un trés gros cas qu'on risque de dire en bégayant. Naturellement, elle a tellement de succès, elle est tellement admirée, elle est tellement chouchoutée, tellement suivie, que je n'oserai jamais en dire du mal, ni m'opposer à elle. Ce qui me retient le plus, c'est que je suis timide, et qu'elle ne l'est pas, timide. Si je n'avais pas aussi peur d'elle et du pouvoir qu'elle exerce sur tant de monde et, par conséquent, si je n'avais pas peur de votre réaction, je ne me gènerais pas pour déclarer que c'est une petite idiote prétencieuse qui se croit bien maline pour le peu qu'elle sait, elle qui a encore tout à apprendre. D'autant plus qu'elle nous reproche violemment d'avoir brisé ses rêves! Elle demande comment nous avons osé! Et elle nous reproche de ne penser qu'à l'argent!

Et bien, chers amis, heureusement que je n'ose pas, parce que si j'osais, je lui demanderais comment elle ose, elle! Je lui demanderais comment elle peut être aussi bête, ou aussi méchante, ou les deux à la fois! Je lui demanderais si elle mange, ou si elle vie de l'air du temps! Si elle mange, elle ne paye pas sa nourriture? Elle n'a pas besoin d'argent parce qu'elle la vole? Ou alors, qui paye pour elle? Des gens qui on assez d'argent pour subvenir à ses besoins, ce qui la dispense d'y penser, à l'argent! Mais vous et moi n'avons pas les moyens de nous promener en bateau et de mener la grande de vie, comme elle! Et elle vient nous faire un caprice parce qu'on a brisé ses rêves! Il était temps de les lui briser, pour en faire une adulte au lieu de la petite morveuse aussi capricieuse que prétencieuse, qu'elle est. Et qu'on réveille cette ingrate en brisant ses rêves, n'est pas une raison pour qu'elle vienne nous les briser!

Je sui né en 1943, sous le régime de Vichy, c'est à dire sous la domination d'Hitler. Tous ceux qui sont nés à cette époque savent la chance qu'a une Gréta d'avoir eu des rêves, car on n'avait même pas de lait à mettre dans nos biberons, ou très peu. Tout le monde mourait tellement de faim, qu'on a surpris mon père en train de boire une partie du peu de lait qu'on avait pour mes biberons, et de la remplacer par de l'eau, pour éviter que ça se voit. On l'a même surpris en train de manger l'avoine des chevaux. Et si l'après guerre, qui fut la période de notre enfance et de notre adolescence, fut un peu moins douloureuse, nous n'avons quand même pas eu droit à la vie d'enfant gâté à laquelle Gréta et ses turbulants copains eurent droit, et la dureté des conditions de vie que nous eûmes une fois adultes, les moyens techniques étant ce qu'ils étaient, n'a, encore une fois, rien à voir avec celles paradisiaques, dont jouissent les jeunes de la génération de Gréta.

Nous nous chauffions au charbon; une tonne d'antracite par an. Et alors?! Nous aurions dû mourir de froid pour ne pas briser ses rêves? Car avec quoi aurions-nous pu nous chauffer? Au bois? Cela eut été préférable? Ou quoi d'autre? L'électrité? Nous n'avions qu'une lampe de vingt watts, qu'on allumait trés peu, à cause des faibles moyens de la famille. Par contre, vous avez vu la baraque de ses parents? C'est dommage que ça ne soit pas possible, car il serait bon de la faire vivre comme les Français moyens de ma génération. En effet, comme la plupart des familles, nous vivions entassés dans un tout petit logement dont personne ne voudrait aujourd'hui. Nous n'allumions le feu que quand nous étions à la maison, mais nous l'éteignions pendant la nuit par mesure de sécurité, et pour faire des économies. Et nous nous lavions à l'eau froide, parce que, nous comme les autres, n'avions qu'un robinet sur un évier qui servait à tout. Le chauffe eau, nous ne savions même pas ce que c'était. Quant à la de salle de bain, c'était un truc de riche hors de portée des classes moyennes, et nous n'avions que des toilettes communes dans l'escalier, quand elles ne se trouvaient pas dehors, au froid. 

Et la petite Gréta devrait savoir que la soupe était la base de notre nourriture, et que la viande, pour les français moyens, ne se trouvait pas au menu de chaque repas. Nous n'en mangions même pas chaque jour. En ajoutant qu'un camembert faisait la semaine, pour trois personnes, que nous n'avions pas la télévion qui n'existait pas encore, que nous n'allions jamais au restaurant trop cher, et que nous n'allions au cinéma que deux à trois fois par an, les bonnes années, elle comprendra peut-être.

Ces petits morveux devraient, juste pour débloquer un peu leur cervelle et laver leur esprit de l'égoïsme ingrat qui les pollue, être soumis durant un temps suffisant aux mêmes conditions de vie que nous. Alors, une fois devenus adultes, Gréta nous demanderait certainement pardon pour avoir osé nous demander comment nous avons osé briser ses rêves d'enfant gâtée. Et elle lirait le texte que je lui ai déjà consacré, ainsi que le "Vieux journal" et elle essayerait de le comprendre, et de chercher de vraies solutions, au lieu de nous faire des caprices. 

Je me demande si, par hasard, Coluche n'avait pas raison quand il disait: "Il paraît qu'on est cernés par les cons. C'est vrai, mais on se rend pas compte à quel point."

Régis Ducon Lajoie la Marée monte.

N'oubliez pas de venir chaque semaine sur ce blog pour découvrir ce que ce pôv' Régis a concocté pour vous amuser, ou pour vous faire grincer des dents. Et faites-lui beaucoup de PUB si vous aimez, ou dénoncez-le le plus possible à tout le monde si vous n'aimez pas.

Bise            

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