Bien sûr

Vous êtes au courant? Quand on s'appelle Régis Ducon Lajoie, on ne doit pas espérer être pris au sérieux, surtout quand on prétend expliquer les cours de sciences économiques et de sciences politiques de la maternelle première année. Pas vrai? Bien sûr, répondrez-vous, et tout particulièrement quand les gens ne comprennent pas que ça s'écrit Ducon Lajoie, mais se prononce Dupon Lajoie, de la même façon qu'en français actuel, Castaner se prononce Castanère, alors que ça se prononçait Castaner en Français de mon enfance, et qu'on dira bientôt monsieur le bouchère, au lieu de dire le boucher. Donc, bien sûr qu'avec ce handicap, je ne dois pas compter être pris au sérieux quand j'explique que le modèle économique dans lequel on nous a enfermés depuis si longtemps, doit être abandonné. On va même me traiter de crétin prétencieux si j'insiste sur ce point, bien que nombreux soient ceux qui ne cessent de dire la même chose, depuis très longtemps.

Le problème, c'est que nos maîtres, guidés de main de maître par nos maîtres à penser dont font partie nos économistes les plus éminents qui passèrent par les facultés les plus prestigieuses, ne savent pas quoi imaginer pour sortir de ce cercle vicieux qui mêne à la dstruction de notre milieu, donc aussi de nous-mêmes, à part faire toujours plus ce qui nous a conduit là où nous en sommes et nous mènera à cette destruction inéluctable vers laquelle nous allons à grands pas. Et il ne faut pas compter qu'ils se fient à un Régis Ducon Lajoie la Marée Monte qu'il faudrait prononcer Dupon Lajoie, pour chercher autre chose. D'autant plus que ce que propose Régis semble au moins aussi farfelu que son nom et les explications qui s'y rapportent. Pas vrai? Bien sûr que c'est moi qu'on prend pour un farfelu, alors que nous sommes dans un monde où on meurt de faim si on n'achète pas les énormes quantités de biens de consommation qu'on produit et qu'on ne vend pas, qu'on en ait besoin, ou pas, de ces biens de consomation!

Néanmoins, Régis Ducon Lajoie la Marée Monte, vu son grand âge, a connu un monde totalement différent, dans lequel bien des citoyens vivaient encore sur leurs petites terres, sans rien acheter, sans rien vendre, ou presque. Et lorsqu'une année, comme ça, par miracle, ils avaient produit deux fois plus de blé qu'ils en consommaient et qu'ils en vendaient, loin de s'en plaindre, ils s'en réjouissaient. Et quand bien même auraient-ils produit dix fois, cent fois, voir mille fois plus de blé qu'ils pouvaient en consommer et en vendre, non seulement ils ne s'en seraient pas plaints, mais ils s'en seraient réjouis. Et ils l'auraient engrangé, bien à l'abri, de manière à pouvoir s'en nourrir les années de mauvaises récoltes. Et ils faisaient la même chose avec les viandes, les fruits et les légumes, qu'ils séchaient ou conservaient par d'autres moyens, alors que de nos jours, si jamais la viande ne se vend pas au prix voulu ou, pire encore, ne se vend pas du tout, le paysan fait faillite et c'est la misère pour lui, et beaucoup d'autres.

Et c'est vrai dans tous les domaines! Dès qu'on cesse d'acheter, on cesse de vendre, et les entreprises ne pouvant plus vendre, n'ont plus les moyens de payer leurs employés à faire un travail qui ne se vend pas, puisque c'est de la vente du produit du tavail qu'elles leur font faire, qu'elles tirent de quoi financer ce que coûtent leurs employés. Du coup, n'ayant plus les moyens de les payer, elles les licencient pour éviter de faire faillite, ou après avoir fait faillite, faute de les avoir licenciés à temps. Et ces licenciés, comme ce fut mon cas à une époque, voient leurs revenus diminuer, alors qu'ils doivent continuer à subvenir aux besoins leur famille.

Et c'est un nouveau cercle vicieux dans lequel on entre, avec des dépenses de la caisse de chômage et d'autres caisses d'aides sociales qui augmentent, tandis que les recettes diminuent à cause des emplois perdus, et des prélèvements qu'il faut augmenter, mais dont l'augmentation fait aussi augmenter les coûts, ce qui fait diminuer les ventes et fait encore perdre des emplois, ce qui fait donc perdre des recettes quand les dépenses augmentent. Oléééééé! Et avec ça, on dira que c'est moi qui suis farfelu! Tout cela est évidemment du niveau de le maternelle première année, mais nos plus grands cerveaux n'arrivent quand même pas à trouver d'autre solution que de créer toujour plus de travail, y compris en accomplissant des tâches inutiles, de manière à faire tavailler tout le monde, ou on meurt de faim.

Oui, mais afin de sortir de ce cercle vicieux, si en utilisant au mieux les techniques modernes, on créait des espaces où des volontaires au chômage pourraient s'installer et y produire tout ce dont ils ont besoin, sans rien acheter et sans rien vendre, non seulement ils ne coûteraient rien, mais ils pourraient même rapporter, à la condition de s'inspirer de ce que j'explique plus haut sur certains paysans de l'époque de ma jeunesse et de ce qui se fait à Vanuatu, ainsi que de ce que j'explique dans le texte intitulé: "Les besoins dont nous n'avons pas besoin" et dans d'autres textes présentés sur ce blog. En effet, à Vanuatu, ils s'appliquent avec succès à combiner un système économique basé plus ou moins sur les mêmes principes que le nôtre, d'une part, et le système écomique coutumier, de l'autre. Pour l'instant ça fonctionne, mais si ils ne contiennent pas la poussée démographique, l'augmentation continue du nombre d'habitants sur un territoire qui, lui, n'augmente pas, mènera leur économie à saturation, que la poussée démogrphique soit due, chez eux, à la procréation, ou à l'immigration. Mais si ils prennent soit d'équilibrer le nombre d'habitants de leur pays à ses ressources et à son espace, il n'y a pas de raison que ça ne continue pas à fonctionner. Pas vrai?

Peut-être qu'en lisant quelques uns des textes que je vous propose et en essayant d'en faire la synthèse, auriez-vous moins l'impression que ce que j'explique dans "Le vieux journal", soit si farfelu et qu'il est même indispensable de regarder dans cette direction pour réformer le monde.

Tout ça, naturellement, en passant au niveau national comme au niveau mondial, par les réformes constitutionnelles et la réforme fiscale que je vous offre gratuitement sur ce blog. Si Macron et tous ceux de son engence avaient compris le mouvement des gilets jaunes, ils comprendraient du même coup, que c'est la seule voie possible, pour sortir de l'impasse dans laquelle la classe politique du monde entier se trouve, et pour sauver aussi bien l'humanité que la planète.

Je me demande si, par hasard, Coluche n'avait pas raison quand il disait:"Il paraît qu'on est cernés par les cons. C'est vrai, mais on se rend pas compte à quel point.

Régis Ducon Lajoie la Marée Monte

N'oubliez pas de venir chaque semaine sur ce blog pour découvrir ce que ce brave Régis a concocté pour vous amuser, ou pour vous faire grincer des dents. Et faites-lui beaucoup de PUB si vous aimez, ou dénoncez-le le plus possible à tout le monde, si vous n'aimez pas. 

Bise