L'Ukraine, ça n'en finit pas.

Vous êtes au courant? Je suis encore obliger d'avouer que je suis con. Pourquoi? Parce que je vais me faire haïr, et qu'il faut vraiment être con pour se faire haïr quand on peut l'éviter. Et en plus de con, étant donné ce qui suit, si je ne l'avouais pas, on me prendrait pour un ignoble prétencieux, qui se croit supérieur à nos maîtres et maîtres à penser les plus prestigieux. Et je dois encore une fois admettre que si je n'étais pas si con, je braierais la même chose que tout le monde en suivant nos maîtres et maîtres à penser. Et comme nos maîtres et maîtres à penser, au lieu d'énoncer des évidences aussi évidentes que quand il pleut, il tombe de l'eau, je démontrerais le contraire de telles évidences, et je passerais pour un génie, comme eux. Hélas, je suis con! Et vous vous demandez comment je fais pour être tellement con, que je l'avoue avec autant d'insistance. Pas vrai? Cette fois, c'est à cause de l'Ukraine. Vous comprenez pourquoi? Non? Alors, suivez et vous comprendrez. 

On annonce depuis quelques temps, que les Américains sont de moins en moins disposés à aider les Ukrainiens à gagner la guerre dans laquelle les Russes les entraînent. Si jamais les Américains les lâchent, les Ukrainiens auront du mal à s'en sortir. Pour éviter ça, il faudrait leur rappeler les paroles de Churchill, et bien les expliquer. Mais avant, nous devons leur faire observer quelques évidences indéniables. Par exemple, comme je le rabache souvent, le fait d'avoir accepté l'annexion de la Crimée par la Russie en 2014, malgré les promesses faites à l'Ukraine par les USA et la Grande Gretagne, membres importants de l'OTAN, en échange de la remise des armes nucléaires de l'Ukraine à la Russie qui, de son côté, s'engageait à respecter l'intégrité territoriale de l'Ukraine, Crimée comprise, n'a pas garanti la paix, puisque nous avons cette guerre en Ukraine. N'est-ce pas, que d'avoir accepté l'annexion de la Crimée en 2014, n'a pas garanti la paix? Pourquoi? 

Parce que, de toute évidence, comme je l'ai déjà parfois expliqué parce que j'ai l'habitude d'énoncer des évidences aussi évidentes que quand il pleut, il tombe de l'eau, quand un agresseur ne se fait pas taper sur les doigts tellement fort, qu'il ne recommence plus jamais, il recommence! Et tous les voyoux de la terre se disent qu'il n'y a pas de raison de se gêner; pour ce qu'on risque. Vous comprendrez que, ce faisant, on se prépare de mauvais jours. Et pourquoi a-t-on accepté l'annexion de la Crimée par la Russie, en 2014? Parce qu'on avait la trouille de déclencher la guerre atomique nucléaire mondiale, dont nous menaçaient les Russes! Et cela nous renvoie aux paroles de Churchill, quand ce dernier répondit à Chamberlain tout content du traité de Munich.

"Nous avons fait des concessions, déclara Chamberlain, mais avec ce traité, la paix est assurée pour les cent prochaines années." Et c'est là que Churchill répondit: "Vous aviez le choix entre la guerre et le déshonneur. Vous avez choisi le déshonneur, et vous aurez quand même la guerre." Et moi, pauvre con de Régis Ducon Lajoie la Marée Monte, j'ai l'impression d'être le seul, à avoir vraiment compris le sens des paroles de Churchill. En effet, être pacifiste n'est pas un déshonneur, bien au contraire. Faire des concessions pour préserver la paix, n'est pas un déshonneur, bien au contraire. Alors, de quel déshonneur Chuchill parlait-il? Hein? Tout le monde le comprend pourtant à un biveau de conscience ou un autre, sans vouloir se lévouer, parce que c'est dérangeant de le comprendre clairement. Pas vrai? C'est d'ailleurs pour ça qu'on détestait si férocement Churchill. 

Car chacun l'a bien compris au fond de lui-même, le deshonneur dont parla Chuchill à ce moment-là, c'est d'avoir eu la stupide lâcheté d'accepter l'inacceptable, en cachant cette lâcheté derrière le paravent du pacifisme et de la sagesse! Oui, c'est là que réside le déshonneur et la bêtise dans laquelle vous entraîne la trouille quand vous la laissez vous dominer, et que vous  cachez votre lâcheté d'accepter l'inacceptable derrière le paravent du pacifisme et la sagesse. Vive le pacifisme, mais non à la lâcheté d'accepter l'inacceptable, car lorsqu'on accepte l'inacceptable, ce n'est plus du pacifisme! Non seulement ça n'arrange rien, mais ça aggrave encore les choses, puisque cela encourage ceux qui vous poussent à la lâcheté à devenir de plus en plus exigeants. C'est facile à comprendre! Non?

"Mais, diront les lâches en faisant caca dans leur culotte tellement ils ont la trouille, c'est qu'on risque d'avoir la guerre! C'est horrible, la guerre! On peut y mourir!" Oui, c'est horrible, la guerre, mais quand on accepte l'inacceptable parce qu'on n'a pas le courage de prendre le risque de mourir debout, le pantalon bien accroché, on s'engage inévitablement à mourir à genoux, le pantalon baissé! Car encore une fois, non seulement d'accepter l'inacceptable n'empêchera pas ce qu'on voeut éviter, mais ça va le précipiter, puisque, il faut le répéter encore et encore pour bien le faire comprendre, en encourageant ceux qui exigent l'inacceptable, à en exiger toujours davantage, on s'enfonce toujours plus dans la soumission, et on a de moins en moins la force de résister, pendant que l'autre devient de plus en plus fort. Et ça, ce n'est pas une opinion, mais une évidence! Bien entendu, si on a la lâcheté d'accepter l'inacceptable, on n'a évidemment pas le courage de comprendre ce qui précède. Et on ira jusqu'à nier de telles évidences, en haïssant celui qui les énonce, c'est à dire: moi qui suis assez con pour me faire haïr au lieu de vous lècher les bottes.

Il faut que les Russes se fassent taper sur les doigts d'une manière tellement douleureuse qu'ils ne recommenceront plus jamais, comme ce fut le cas pour les Allemands à la fin de la seconde guerre mondiale, ou on n'en finira pas, et ce sera toujours plus grave. Voilà ce qu'il faudrait expliquer aux Américains, et aux autres. 

Je me demande si, par hasard, Coluche n'avait pas raison quand il disait: "Il paraît qu'on est cernés par les cons. C'est vrai, mais on se rend pas compte à quel point."

Régis Ducon Lajoie la Marée Monte

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Bise