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Régis Ducon Lajoie la Marée Monte
17 mai 2015

Démocratie en Andalousie

Vous êtes au courant? Chaque province espagnole à un gouvenrment autonome, avec un président de gouvernement, à l'image du gouvernement central. C'est bien mais, en ce moment, leur système pose à l'échelle locale, les mêmes problèmes qu'il risque de poser très bientôt à l'échelle nationale. Leur cas est très intéressant, car il pourrait nous permettre de comprendre ce qu'il faudrait faire chez nous, pour ne pas avoir les mêmes problèmes qu'eux, et remédier à quelques inconvénients dont souffre le notre. La présidente actuelle d'Andalousie vient d'être élue avec une majorité insuffisante pour gouverner seule, soit sans l'appui de certains des adversaires politiques qu'elles vient de battre. Et d'après les spécialistes, il se pourrait que celui qui gagnera les prochaines élections nationales se trouve dans la même situation. Du coup, nombreux sont ceux qui se réjouissent de cette situation en prétendant que c'est plus démocratique, du fait que, selon eux, l'action gouvernementale, au niveau local, comme national, devra être basée sur le consensus. Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais cela me rappelle notre ancienne constitution, avec la proportionnelle que des gens déclarent plus démocratique, mais avec des crises politiques répétées, qui conduisaient à l'ingouvernabilité absolue. Je ne vois pas en quoi cette ingouvernabilité est plus démocratique. Et je ne comprends pas comment on peut croire que, à part dans quelques situations traumatisantes où l'instinct de survie joue un grand rôle, des adversaires politiques peuvent se mettre d'accord pour gouverner ensemble, alors qu'ils ne sont d'accord ni sur ce qu'il faut faire, ni sur la manière de le faire. Comme il y a également des gens qui, en Espagne, ne voient pas non plus comment cela pourraient être possible, ils proposent de créer un deuxième tour pour donner à choisir entre les deux premiers du premier tour, ce qui rappelle un peu le système français actuel.

Puisque personne, hélas, ne pense à mon système, c'est à dire celui que je propose régulièrement sur ce blog, avec un régime présidentiel, et des élections à deux tours, exactement comme ce que nous avons déjà, mais dans lequel on introduirait une part de démocratie directe, je suis bien obligé de lui faire un peu de publicité. Non seulement cela ne coûterait pas cher, mais nous pourrions même faire de sérieuses économies, car nous pourrions alors diminuer d'une manière très significative l'appareil représentatif, tout en étant enfin gouvernés selon la volonté du peuple. Comme je ne veux pas lasser tout le monde en reprenant la totalité des explications que j'ai déjà données à ce sujet, je vous demande de fouiller dans les articles que j'ai pondus, pour retrouver les explications se rapportant à cette constitution que je souhaite. Naturellement, comme on ne peut pas présenter en détails une constitution en quelques lignes, je n'ai proposé jusque-là qu'une ébauche bien plus qu'imparfaite. Surtout, si vous faites l'effort de rechercher tout ce que j'ai écrit là-dessus, faites encore celui de ne pas dire: "Il rêve. Y voudront jamais!" Je vous rappelle qu'avant la révolution française, la république et la démocratie, même représentative, étaient interdites dans notre beau pays, et des gens devaient dire: "Yvoudront jamais". Maintenant, c'est la monarchie et la dictature qui y sont interdites. Pourquoi? Parce que d'autres, au lieu de dire "y voudront jamais", se sont battus pour cela. Grâce au chemin déjà parcouru, si vous le voulez, si nous faisons l'effort, nous devrions obtenir cette constitution avec une part de démocratie directe, sans heurt et sans effusion de sang. Malgré mon grand âge et mes rhumatismes, je suis prêt à défiler dans les rues avec vous. Si ça peut vous aider, je porterai même une pancarte, au lieu de défiler comme certains paresseux qui se baladent sans rien porter.

Il y a des jours où je n'en ai pas trop envie mais, comme c'est la traditon, je suis bien obligé de me demander si, par hasard, Coluche n'avait pas raison quand il disait: "Il paraît qu'on est cernés par les cons. C'est vrai, mais on se rend pas compte à quel point."

Régis Ducon Lajoie la Marée Monte 

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