Avant l'hiver....

Vous êtes au courant? Si je me souviens bien, c'est le 01 09 2015 que j'ai vu et entendu les mêmes choses sur différentes chaînes de télévision françaises et étrangères. C'est à croire que toutes les télévisions du monde se trouvent sous la même direction. Bien entendu, mon grand délabrement mental ne m'empêche pas de comprendre que ce n'est qu'une apparence, et que cette uniformisation de l'information n'est pas le fait d'une entité qui contrôle tout, du moins pas encore. En réalité, ce sont les évènements marquants qui déterminent l'information de l'ensemble des médias mondiaux, et le fait que tous les humains éprouvent les mêmes sentiments et ont les mêmes réactions devant la souffrance humaine.

Après les Français des télévisions françaises, les commentateurs de la BBC, Quest qui means business et Hala Gorani de CNN vinrent à leur tour expliquer dans mon poste, que l'Europe est débordée par l'arrivée d'autant de réfugiés, et qu'il faut vite les loger avant l'hiver. Et Quest eut même une longue conversation très instrucive avec le premier ministre Belge, grâce à laquelle j'ai appris ce que tout le monde savait déjà. "Pourquoi l'Europe n'arrive-t-elle pas à faire face à ce phénomène migratoire? a-t-il demandé. N'est-ce pas à cause d'Angéla Merkel?" Ce n'était pas la peine de déranger un ministre belge pour avoir les réponses. J'aurais, comme n'importe qui, répondu la même chose que lui, à savoir que Merkel toute seule ne peut rien, ni dans un sens, ni dans l'autre, et que l'Europe n'a pas encore une organisation européenne pour faire face à un phénomène d'une telle ampleur. Sauf qu'avec moi, pour répondre à ces questions, ça aurait pris quelques secondes.

Lors de la guerre d'Espagne, les réfugiés qui vinrent trouver refuge en France furent mis dans des camps, et logés dans des baraques en bois montées à la hâte. Ils auraient certainement préféré des palaces, moi aussi, mais ça valait tout de même mieux que de coucher dehors. Ils ne furent sans doute pas non plus très bien nourris, mais ils furent nourris. On se débarrassa aussi  d'une bonne partie de ces immigrés encombrants, en envoyant en Amérique Du Sud tous ceux qui voulurent bien y aller. Les autres restèrent dans les camps jusqu'au moment où on put les distiller dans le tissu de notre société, au fur et à mesure qu'ils y trouvaient un logement et un emploi. Je ne prétends pas que c'est ce qu'il faut faire, mais j'explique simplement que c'est ce qui fut fait en France avec les réfugiés espagnols, et dans d'autres pays, avec d'autres réfugiés. Fallait-il faire mieux? Peut-on faire mieux aujourd'hui? Jusqu'à maintenant, ça n'en prend pas le chemin. 

Je suis ébloui quand j'entends dire par de hautes personnalités, et par de moins hautes, qu'il faut se dépêcher de loger ces réfugiés avant l'hiver. Même si on arrive à loger ceux qui sont déjà là, comment logera-t-on ceux qui arriveront pendant l'hiver? Croit-on que cette immigration va cesser? Ne se souvient-on pas qu'ils se sont lancés à l'assaut de nos frontières tout au long de l'hiver dernier? Moi, Régis Ducon Lajoie la Marée Monte, tout con que je suis, j'informe tous ceux qui ne le sont pas, que tout le continent africain continuera à se déverser sur le continent européen, aussi longtemps que les habitants du continent africain auront de bonnes raisons de nous envahir, au lieu d'avoir de bonnes raisons de rester chez eux. Il ne s'agit plus de réfugiés qui arrivent d'un pays voisin, il s'agit d'un continent qui se déverse sur des pays bien petits par rapport à ce qui leur arrive. Et n'oublions pas que si certains réfugiés sont de vrais réfugiés qui ont de bonnes raisons de venir, d'autres ont de très mauvaises raisons de nous envahir. En effet, nous le savons très bien, parmi ces immigrés désespérés, les terrosites qui ont juré de détruire le monde occidental ne manquent pas. C'est bien pourquoi leurs propagandistes peuvent nous menacer de nous anéantir. Ils sont évidemment convaincus que, grâce à ces mouvements migratoires, ils parviendrons à nous envoyer assez de leurs combattants pour nous vaincre, après nous avoir affaiblis. 

Conclusion: au lieu de continuer à faire ce qu'on fait depuis des dizaines d'années, quitte à taper du poing sur la table si nécessaire, par exemple en Sirye, il faut vite créer des conditions de vie dans les pays d'origine de ces réfugiés, qui leur donnent envie de rester chez eux, voir même d'y retourner pour ceux qui en sont partis. 

Je me demande si, par hasard, Coluche n'avait pas raison quand il disait: "Il paraît qu'on est cernés par les cons. C'est vrai, mais on se rend pas compte à quel point."

Régis Ducon Lajoie la Marée Monte