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Régis Ducon Lajoie la Marée Monte
22 février 2017

Encore la Grèce

Vous êtes au courant? On nous reparle de la Grèce, et nous constatons que rien n'est résolu. Nous nous trouvons, au contraire, exactement au même stade qu'au premier jour. Et même si vous ne voyez pas du premier coup où est le rapport, je rappelle que régulièrement, ici, ou là, on nous parle du libéraliement sauvage et des libéralistes sauvages. C'est bien, c'est très bien, mais il ne faudrait pas oublier de nous parler également de l'anti-libéralisme sauvage, et des anti-libéraux sauvages, car la sauvagerie des seconds est tout aussi dangereuse que la sauvagerie des premiers. Pour bien comprendre, il suffit de se souvenir qu'ils se sont mis à nous parler du libéralisme lors de l'effondrement des pays communistes de l'Est, qui durent admettre que le communisme ne fonctionnait pas, et n'avait jamais fonctionné, à tel point que son application avait provoqué une misère monstrueuse ayant causé des millions de morts. Ne pouvant plus faire de l'anti-capitalisme en vantant les mérites du communisme, des partisans du communisme nous parlèrent alors du libéralisme, pour pouvoir faire dans l'anti-libéralisme, exactement ce qu'ils faisaient dans le communisme: de l'anti-capitalisme. Et avec ça, on nous met le communisme à gauche et le capitalisme à droite. Oui, mais qui nous a jamais clairement expliqué ce qu'est le capitalisme, ou le libéralisme? Quant au communisme, ce n'est pas beaucoup plus clair, car si nous avons le livre de Marx comme point de référence, la stricte application de son contenu conduisant à une pénurie immédiate et durable, ses partisans furent chaque fois obligés de le mettre à toutes les sauces et de s'adonner à toutes sortes d'acrobaties verbales, politiques et policières pour l'imposer, puis pour le maintenir. C'est encore le cas au Vénézuéla.  

Moi, Régis Ducon Lajoie la Marée Monte, je suis assez con pour avoir l'outrecuidance de prétendre que si tout cela était clairement enseigné et compris par les peuples, le problème grec serait résolu depuis longtemps, car les Grecs comprendraient depuis longtemps qu'avec le libéralisme, le capitalisme, le communisme, ou tout ce qu'on voudra, un peuple doit produire ce qu'il consomme, ou arnaquer quelqu'un pour se le procurer, et que les autres n'ont pas à être d'accord pour se laisser arnaquer. Nous savons bien que des gouvernements grecs de droite, du centre et de gauche ont triché pour obtenir de l'argent prêté et pour faire partie de l'UE. Mais si jamais vous osez affirmer que, puisqu'on naurait pas dû les accepter dans l'UE, il fallait les en chasser dès que cela fut découvert, on vous répondra qu'on ne peut pas punir tout un peuple pour les fautes commises par ses dirigeants, et que les dirigeants européens furent complices, car ils ne pouvaient pas ignorer ce qu'était la réalité. Bien que rien ne soit pouvé à ce sujet, admettons. Mais trouvez-vous normal que pour ne pas punir les Grecs d'avoir élu des malhonnêtes et des incompétents qui profitèrent de l'incompétence ou de la complicité des élus européens, on punisse tous les peuples de la CE qui n'y sont pour rien? Car si nous gardons les Grecs, et si nous aidons la Grèce, c'est bien le contribuable européen qui paye la facture! Et si nos dirigeants eurent tort, voir furent complices, est-ce une raison pour nous punir? Non! Au contraire, raison de plus pour réparer au plus vite fautes et erreurs.    

Mais il est vrai que Varoufakis et de nombreux anti-libéralistes nous disent bien que la situation de la Grèce à été causée par le libéralisme, par les banques, par le capitalisme, par l'Europe, et que ce qu'on exige n'est pas viable, et que ce n'est pas comme ça qu'on redressera l'économie de la Grèce, etc, etc, etc, comme si c'était à nous de redresser ce pays. Ce qui prouve bien que nous aurions dû commencer par exclure la Grèce de la CE avant de commencer à discuter, car de ne pas l'avoir fait, permet à des Varoufakis de faire croire que c'est de notre faute, à vous et à moi qui n'avons rien fait, que c'est de la faute du monde entier. Et cela ne résoud rien! En effet, les Grecs ne nous demandent pas de l'argent pour financer des investissements qui rapportent, dans des délais raisonnables et de façon mesurable, de quoi récupérer l'investissement, avec des intérêts suffisants pour compenser l'inflation et pour financer les coûts de fonctionnement des organismes financiers,  privés, ou publics, dont on sollicite les services, ils demandent, ils exigent de l'argent pour financer des dépenses qu'ils veulent faire à nos dépends. Si nous cédons, comme nous avons cédé jusqu'à maintenant au lieu de nous débarrasser d'eux, les Grecs n'apprennent pas à produire ce qu'ils consomment, ni à accorder leur consomation et leurs dépenses à ce qu'ils produisent, et nous allons être obligés de continuer à les nourrir selon leur bon vouloir, pendant qu'ils continueront à crier sans vergogne au capitalisme sauvage, au libéralisme sauvage et au crime sauvage des Européens et du monde entier qui les affament honteusement, tout cela sous la férule des Varoufakis et des anti-libéralistes sauvages qui ne comprennent rien, ou comprennent trop bien pour être honnêtes.  

Je me demande si, par hasard, Coluche n'avait pas raison quand il disait: "Il paraît qu'on est cernés par les cons. C'est vrai, mais on se rend pas compte à quel point."

Régis Ducon Lajoie la Marée Monte

N'oubliez pas de venir chaque semaine sur ce blog pour découvrir ce que ce brave Régis a concocté pour vous amuser, ou pour vous faire grincer des dents. Faites-lui surtout de la PUB si vous aimez, ou dénoncez-le le plus possible si vous n'aimez pas.

Bise              

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