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Régis Ducon Lajoie la Marée Monte
11 juillet 2017

Au secours!

Vous êtes au courant? Les dirigeants Italiens crient au secours. L'Italie croule sous le poids de ces pauvres immigrés qui se lancent désesprérement à l'assaut de leurs côtes, quand ils ne meurent pas noyés avant d'y arriver. Pourtant, il n'y a pas si longtemps, comme beaucoup de leurs semblables européens, les dirigeants italiens actuels, en compagnie de toutes sortes d'intellectuels et d'autres qui n'ont même pas d'intellect, clamaient sur un ton enflammé qu'il faut accueillir ces immigrés qui se réfugient en Europe, et que ces réfugiés sont une chance pour l'Europe, parce que c'est une richesse. Vous me direz, et vous aurez raison, que peu de temps après, ces mêmes dirigeants ont commencé à dire que l'Italie fera sa part en accueillant sa part d'immigrés, mais demandaient déjà avec insistance aux autres pays européens de partager cette charge, ce qui donne à penser qu'ils ne considéraient déjà plus l'arrivée de ces immigrés comme une richesse, ou qu'il sont drôlement généreux de vouloir absolument partager cette merveilleuse richesse avec les autres Européens. Et maintenant, je me demande pourquoi, tout à coup, ils crient avec désespoir qu'il faut les aider, que l'Italie n'en peut plus de recevoir tant de monde. Pourtant, il y a encore quelques semaines, quand Salivini, homme politique Italien classé dans ce qu'on appelle les populistes, déclarait qu'il s'agit d'une véritable invasion, il se faisait traité de menteur populiste et de tout un tas de trucs pas gentils dans le même genre, ce à quoi il répondait qu'avec l'arrivée de plus de mille immigrés par jour, il s'agit bel et bien d'une invasion. (Je le sais, je l'ai vu à la télévision italienne.)  

Il m'est parfois arrivé de déclarer que si j'étais né dans leur pays, je serais certainement parmi ces immigrés qui viennent chez nous pour y trouver une vie meilleure. De ce fait, je ne vois pas comment nous pourrions rejeter ces gens à la mer. Mais de là à prétendre que ce flux de misère qui nous tombe dessus est une chance et une richesse, il y a un grand pas que je ne ferai pas, car je ne suis ni assez bête, ni assez malhonnête pour cela. J'ai bien peur qu'il faille en effet être un crétin absolu pour ne pas comprendre que plus on importe de misèreux, plus on a de misère et que si, à la place, nous importions massivement un grand nombre de riches milliardaires qui viendraient dépenser généreusement leurs milliards chez nous, et payer leurs impôts chez nous, cela nous rapporterait beaucoup de milliards avec lesquels nous pourrions financer une belle politique sociale. Il est certes indispensable que chacun fasse généreusement son devoir, mais il faut bien nous dire ce que recevoir ces immigriés coûte à chacun de nous, au lieu de nous mentir pour nous faire croire que ça nous rapporte. En effet, ne pas recevoir ces gens en détresse serait inhumain, mais les recevoir pour les laisser crever comme des chiens dans la rue n'est pas plus humain. Il convient donc de donner un bon logement pas cher et un bon travail bien payé à chacun de ceux qui arrivent, alors que, depuis des dizaines d'années, on ne parvient même pas à procurer cela à tous ceux qui sont déjà là. Et que depuis des dizaines d'années, nous avons des gens de toutes origines qui meurent bel et bien de faim et de froid dans la rue, comme des chiens abandonnés. Et à en croire nos maîtres à penser, ce serait en important encore plus de miséreux qu'on résoudrait le problème? De toute évidence, pour le résoudre, ce problème, chacun de nous devra donc mettre la main à la poche.

Et depuis des dizaines d'années, ça ne va pas mieux en Italie. Pourtant, si vous avez regardé RAI neuws 24, le 04 07 2017 vers vingt-trois heures, tandis que les plus hauts dirigeants du pays demandent à l'ensemble de l'Europe de les aider à absorber ce flux migratoire dévastateur, vous avez vu des gens vous expliquer qu'ils disent, ou que d'autres disent, que l'Italie a besoin des immigrés qui équilibrent la société, et contribuent à financer la sécurité sociale et les retraites. Une madame qui n'était pas sur le plateau mais qui apparaissait sur un écran a même déclaré que tous les grands pays ont toujours accueilli beaucoup d'immigrés pour le plus grand bien de ces pays, à commencer par les USA. Si nous demandons aux Indiens d'Amérique ce qu'ils pensent de l'immigration des Européens sous laquelle leurs différentes nations furent ensevelies, nous arriverons certainement à la conclusion que cette madame a mal choisi son expemple. Mais en entendant de tels discours, comment voulez-vous que toute l'Afrique et le reste du monde ne déversent pas leur trop plein sur notre continent? Pour ma part, à moins de tomber dans l'itlérisme le plus ignoble, je ne vois pas comment on pourrait arrêter ces flux migratoires, car rien, à part la promesse d'une mort certaine, ne peut empêcher ces gens de venir chercher des conditions de vie humaines chez nous. Mais ce qui est sûr, c'est que plus on promet au monde entier que nous avons besoin des gueux du monde entier qui espèrent trouver une vie meilleure chez nous, plus on accélère le mouvement. Et ce qui me gêne le plus, ce n'est pas la destruction de notre civilisation qui sera bientôt ensevelie sous ce raz-de-marée, mais qu'on nous raconte que nous avons besoin de ces gens qui, en réalité, ont besoin de nous, au lieu de nous expliquer franchement ce que sont les choses.

Quant à financer nos retraites, au lieu de vouloir toujours plus de monde pour travailler alors qu'on n'a pas le plein emploi, il serait certainement bon d'utiliser le progrès technique d'une manière harmonieuse pour hamoniser le tout.   

Je me demande si, par hasard, Coluche n'avait pas raison quand il disait: "Il paraît que nous sommes cernés par les cons. C'est vrai, mais on se rend pas compte à quel point."

Régis Ducon Lajoie la Marée Monte.

N'oubliez pas de venir chaque semaine sur ce blog pour découvrir ce que ce brave Régis a concoté pour vous amuser, ou pour vous faire grincer des dents. Et n'oubliez pas de lui faire de la PUB si vous aimez, ou dénoncez-le le plus possible si vous n'aimez pas.

Bise 

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