C'est pas toi que tu me baise!

Vous êtes au courant? Le chef d'état-major bien aimé de nos valeureuses armées vient de démissionner, ce qui indique clairement qu'il ne veut plus travailler. Faignant!. Et mal poli, en plus! Comme notre beau nouveau président de notre belle république adopte des mesures qui ne lui plaisent pas, il a même osé déclarer: "Je ne vais pas me laisser baiser!" C'est extrêmement grossier, de parler comme ça. Pas vrai? Evidemment, cela nous donne à comprendre que ce monsieur est opposé au mariage homosexuel avec le président de la république si c'est lui qui fait la femme et le Macron qui fait l'homme, mais quand même! Il aurait pu formuler son désaccord sur ce sujet en d'autres termes que:  "Je ne vais pas me laisser baiser." De toute façon, notre nouveau président de la république française, en vrai petit home lui a répoudu: "Si, moi je te baise, parce que c'est moi que je suis le chef." Mais comme c'est un vrai petit homme bien élevé, il n'a pas formulé cela d'une manière aussi grossière.

Il se trouve que la raison du désaccord entre le démissionneur et notre chef suprême est une histoire de gros sous que notre cher Macron qui nous coûte si cher, ne veut pas donner à nos armées qui doivent se démener sur tous les fronts. C'est bien beau de vouloir faire des économies, surtout quand ça fait partie des promesses électorales, et de jouer au grand chef de guerre en envoyant les militaires risquer leur vie pour assurer notre sécurité, mais il ne faudrait pas oublier de leur accorder le respect que mérite leur sacrifice, au lieu de les envoyer à la boucherie comme de la vulgaire chaire à canon. Car, c'est bien connu, plus les militaires sont bien entraînés et bien équipés, plus ça coûte cher, mais plus ils sont bien entraînés et bien équipés, plus leurs chances de survie en combat augmentent. Dès lors que notre magnifique président de la république les envoye au combat avec autorité en disant: "C'est moi que je suis le grand chef qui commande et vous allez vous faire tuer comme c'est moi que je le décide, avec uniquement l'argent que je veux bien vous donner!", il se pourrait que des militaires mal polis déclarent un jour que ce président n'est qu'un sale petit trou du cul prétentieux, ce qui sera impardonnable. N'est-ce pas?

C'est peut-être pour éviter ça que, après s'être montré intansigeant avec le premier qui ne voulait pas se laisser baiser, au point de sacrifier sa carrière en démissionnant, que le Macron accorde finalement bien plus à son remplaçant. Bien entendu, ce qu'il accorde au militaires sera financé avec nos impôts, et ne lui coûtera rien, au Macron.   

Je me demande si, par hasard, Coluche n'avait pas raison quand il disait: "Il paraît qu'on est cernés par les cons. C'est vrai, mais on se rend pas compte à quel point."

Régis Ducon Lajoie la Marée Monte

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Bise